jeudi 20 septembre 2012

Pie XII ,l'Assomption et le miracle du soleil .




En 1950, peu avant de proclamer le dogme de l'Assomption, Pie XII, alors qu'il se promenait dans les jardins du Vatican assista plusieurs fois au même phénomène qui s'était vérifié en 1917 au terme des apparitions de Fatima, et il le considéra comme une confirmation céleste de ce qu'il était en train d'accomplir.

Une circonstance jusqu'à présent connue uniquement grâce au témoignage indirect du cardinal Federico Tedeschini qui en parla pendant une homélie.


Aujourd'hui, un document exceptionnel et inédit sur cette vision, conservé par la famille du Pontife, émerge des Archives privées Pacelli: une note manuscrite de Pie XII lui-même, écrite au crayon de papier au verso d'une feuille dactylographiée, dans les derniers temps de sa vie, où, à la première personne le Pape relate ce qui lui est arrivé. La note sera exposée en novembre prochain lors de l'exposition vaticane dédié à Papa Pacelli pour le cinquantième anniversaire de sa mort. Le compte-rendu est sec, de style presque notarial, sans nulle concession au sensationalisme.


"C'était le 30 octobre 1950", avant-veille du jour de la proclamation solennelle de l'Assomption, explique Pie XII. Le Pape était donc sur le point de proclamer comme dogme de la foi l'Assomption corporelle au ciel de la Sainte-Vierge à l'instant de sa mort, et il le faisait après avoir consulté l'épiscopat mondial, unanimement d'accord: seulement six réponses sur 1181 manifestaient quelque réserve.


Vers quatre heures de cet après-midi, il faisait "l'habituelle promenade dans le jardin du Vatican, en lisant et en étudiant".

Pacelli se souvient que, tandis qu'il montait de la place de la Madone de Lourdes "vers le sommet de la colline, dans l'allée de droite qui longe la muraille d'enceinte", il leva les yeux de ses feuilles.



"Je fus frappé par un phénomène, que je n'avais jamais vu jusqu'alors. Le soleil, qui était encore assez haut, apparaissait comme un globe opaque jaunâtre, entouré tout autour d'un cercle lumineux ", 
qui cependant n'empêchait en aucune façon de fixer le regard "sans en ressentir la moindre gêne. Une très légère nuée se trouvait devant ".




"Le globe opaque - poursuit Pie XII dans la note inédite - se mouvait à l'extérieur légèrement, en tournant, et en se déplaçant de gauche à droite et vice-versa. 

Mais dans l'intérieur du globe on voyait avec une grande clarté et sans interruption de très forts mouvements ".
Le Pape atteste avoir assisté au même phénomène le jour suivant, 31 octobre, et le 1er novembre, jour de la proclamation du dogme de l'Assomption, puis de nouveau le 8 novembre. Ensuite plus rien".

Il se rappelle aussi avoir cherché à "plusieurs reprises" dans les jours suivants, à la même heure et dans des conditions atmosphériques semblables, "à regarder le soleil pour voir si le même phénomène apparaissait, mais en vain; je ne pus le fixer, pas même l'espace d'un instant, je restai immédiatement la vue éblouie ".

Dans les jours suivants Pie XII relate le fait "à quelques intimes et à un petit groupe de Cardinaux (peut-être quatre ou cinq), parmi lesquels le Cardinal Tedeschini". Ce dernier, en octobre de l'année suivante, en 1951, doit se rendre à Fatima pour clore les célébrations de l'Année Sainte. Avant de partir il est reçu en audience et demande au Pape de pouvoir citer la vision dans son homélie.
"Je lui répondis : "Laissez, il ne faut pas". Mais il insista - continue Pie XII dans le manuscrit - en soutenant l'opportunité de cette annonce, et alors, je lui expliquai quelques détails de l'événement ".
"Ceci est, en termes brefs et simples - conclut Papa Pacelli - la pure vérité".



"Pie XII était très persuadé de la réalité du phénomène extraordinaire, auquel il avait assisté bien quatre fois", déclara Soeur Pascalina Lehnert, la religieuse gouvernante de l'appartement papale. Ce qu'on nomme "le miracle du soleil" s'était déjà produit le 13 octobre 1917 à Fatima, au terme des apparitions aux trois bergers.

M. Avelino d'Almeida, journaliste laïque et non-croyant, envoyé par le quotidien O Seculo et témoin oculaire le raconte ainsi dans sa chronique : "Et on assiste alors à un spectacle unique, et en même temps incroyable pour qui en n'en a pas été témoin... On voit la foule immense se tourner vers les soleil débarassé de nuages, en plein jour. Le soleil rappelle un disque d'argent décoloré et il est possible de le regarder de face sans subir le moindre malaise. Il ne brûle pas, n'aveugle pas. On dirait une éclipse ".

Pie XII était très lié à Fatima : la première apparition aux trois bergers s'était en effet produite le 13 mai 1917, le jour-même où Pacelli était consacrés archevêque dans la chapelle Sixtine. Il est attesté que Pie XII et l'unique survivant des trois voyants, soeur Lucia Dos Santos, resteront toujours en contact, et le Pontife, dans la dernière année de sa vie, conservera le texte du Troisième secret de Fatima dans son appartement.

"Plusieurs fois - a déclaré la marquise Olga Nicolis de Robilant Alves Pereira de Melo, en témoignant au procès de béatification de Pacelli," je transmis à messages du Saint-Père pour Soeur Lucia et de cette dernière pour lui, mais comme j'avais promis de ne jamais rien révéler à qui que ce soit, je ne me sens pas autorisée à le faire maintenant ".

Andrea Tornielli

tiré de "il giornale" 2008


Padre Pio et l'homme qui voulait le battre.


Une rencontre avec Padre Pio
, racontée par Alfredo Lapertina

Avec Dieu,nous ferons des exploits,nous écraserons ces ennemis (Psaumes 108-13)



C'était en 1950. J'avais toujours entendu parler du moine
avec les stigmates et je voulais aller le voir. Je suis catholique, mais en ce qui concerne ma foi, je ne suis pas un caractère émotionnel je ne suis pas facilement enthousiasmé. Ma visite à San Giovanni Rotondo n'était pas tant celui de la foi, mais plutôt une question de curiosité.


Je savais aussi que le couvent était un passage continu
de pèlerins venus de partout dans le monde.
Dans l'espoir d'être en mesure de voir et d'observer Padre Pio de plus près et attentivement, j'ai fait le voyage. Il était presque midi quand je suis arrivé. Sur la place du couvent, j'ai remarqué un stand où un moine capucin faisait les réservations de ceux qui voulaient se confesser à Padre Pio.


 J'ai également réservé et on m'a dit que l'attente serait d'environ une semaine.
J'étais curieux de voir moi-même ce moine extraordinaire que j'avais vu tant de fois dans les journaux et les magazines. Je suis allé à l'église et j'ai attendu dans la sacristie, mais la foule était si grande que nous étions écrasé les uns  sur les les autres.


Lorsque Padre Pio entra dans la sacristie, j'étais tout juste en mesure de le voir
Il était accompagné par deux frères pour le protéger de la foule, et ils ont tout juste réussi à le faire entrer  au confessionnal. Autour de 17h00, Padre Pio est descendu pour les vêpres, et cette fois j'ai pu l'observer bien et de près. J'ai reçu une telle impression que, encore à ce jour, après avoir appris à le connaître très bien depuis de nombreuses visites, je suis incapable de décrire.

 Il a  une figure, si j'ose dire, indéfinissable.
Il était paternel, austère, sombre, heureux, sarcastique, ironique. Ses yeux vous scrutent comme s'ils voulaient pénétrer dans votre chair, et ils vous  forcent à baisser les yeux.

Ce jour-là, j'ai vu quelque chose qui m'a semblé un peu étrange.
Lorsque Padre Pio entra dans la sacristie, il a poliment salué un homme à côté de moi, qui, dès qu'il a vu Padre Pio, se mit à genoux et lui baisa la main. Puis, Padre Pio se lava les doigts qui dépassaient de ses mitaines marrons parce qu'il allait célébrer les Vêpres. L'homme qu'il avait parlé , lui tendit un mouchoir blanc pour sécher les mains. Lorsque Padre Pio se déplaça vers  l'église, j'ai vu cet homme plier le mouchoir et le mettre dans son portefeuille.



 Voyant ma curiosité, me dit-il, «Dès que les Vêpres sont terminées, je vais vous expliquer pourquoi j'ai fait ça." Je l'ai remercié et nous sommes allés à l'église.

Lorsque les  Vêpres furent  terminées, nous sommes allés sur la place et l'homme est venu vers moi et m'a dit, "Alors maintenant, je vais satisfaire votre curiosité au sujet de Padre Pio et le mouchoir», et il commença son récit:

«Je viens à San Giovanni Rotondo chaque semaine depuis les six derniers mois"
et l'homme m'a dit, "et je dois continuer à le faire jusqu'à ce que l'hôpital de  Padre Pio soit fini, et puis je ne repartirais jamais d'ici . 


J'habite à Rome où j'ai pratiqué en tant que médecin.
Mes parents ne sont plus en vie. Mon père était un médecin comme moi, et avec une grande humanité. Il m'a enseigné l'importance d' aider inconditionnellement ceux qui souffrent matériellement ou moralement. Comme moi, mon père n'a pas eu  la foi religieuse, mais ma mère et ma sœur étaient de ferventes catholiques. J'ai toujours admiré la discrétion de ma soeur de ne jamais discuter de religion avec moi.

Environ huit mois plus tôt, Massimo, fils de ma sœur, une étudiante en troisième année de médecine, a commencé à se plaindre de fortes douleurs dans la tête.

J'ai prescrit des analgésiques pour lui, mais la douleur ne disparaissait pas. Je l'avais soumis à de nombreux tests, y compris un scanner du cerveau, et nous avons découvert à notre grande horreur qu'il avait une tumeur au cerveau.


Secoué par ce terrible diagnostic, j'ai pris Massimo d'abord en Suisse 
où je savais qu'il y avait un excellent médecin qui, malheureusement, a confirmé le diagnostic. Toujours pas satisfait, je l'ai emmené à Londres pour voir une grande somnité de la médecine, qui, après avoir fait quelques tests et une radiographie, m'a dit que Massimo n'avait pas plus que trois ou quatre mois à vivre.

 Il a ajouté qu'il était impossible d'opérer car il faudrait enlever la tumeur et celà signifiait couper dans le cerveau et ce serait provoquer une paralysie totale, puis très probablement, la mort.


Mon neveu a été contraint d'abandonner ses études. Il est devenu très faible et a dû passer la plupart de son temps au lit. Peu à peu, il a commencé à perdre la vue parce que la tumeur appuyait sur son nerf optique. Je suis allé le voir tous les jours et j'ai essayé de lui remonter le moral. Comme l'état de mon neveu s'est aggravé, ma sœur commençait à désespérer.

Je devais partir pour une conférence médicale à Milan et pendant mon absence,l'état de  mon neveu s'est soudainement aggraver avec insupportables, douleurs lancinantes. Ma soeur a appelé un de mes collègues, un excellent médecin qui était jeune et très religieux. Après avoir vu le garçon, les radiographies et les tests, il a tout de suite compris la gravité de l'affaire.

Il a dit à ma soeur que il n'y avait pas de meilleurs médicaments que ceux déjà prescris et a ajouté qu'il s'agissait d'un cas désespéré et que la science était impuissante. Il a dit qu'il était nécessaire d'espérer un miracle. Il a également dit qu'il avait toujours vu ma soeur et son mari à l'église le dimanche et qu'elle devait prier parce que son fils avait besoin de prières plus que des médicaments.

Un soir où je suis allé visiter Massimo, j'ai été témoin d'une scène qui, à l'époque, je considérais comme un terrible fanatisme .


À la maison de ma sœur, il s'était rassemblé une dizaine d'amis de la famille. 
Tous étaient des gens très respectables que j'admirais, mais tous étaient des catholiques fanatiques. Le plus fanatique de tous était un colonel militaire à la retraite . Même ainsi, il était une personne chère.
 Il était un ami proche de la famille et aussi un fils spirituel de Padre Pio. Ils avaient formé un cercle dans la chambre Massimo et, au centre, à genoux sur un coussin, ils avaient mis le pauvre garçon. Pour le soutenir, ils ont dû mettre une chaise à côté de lui. Ils ont tous fait la prière du Rosaire.

Voyant cela, je suis allé dans le studio maudissant, ma sœur et son mari qui, à cause de leur égoïsme ne laissaient pas  leur fils mourir en paix.

J'ai continué à faire des imprécations contre eux, mais m'en entendant ils ont élevé leurs voix et ont poursuivi leurs prières.
 Le Rosaire terminé et que le colonel a dit: «Maintenant, nous dirons une prière spéciale à Padre Pio pour qu'il intercède auprès de notre Seigneur et m'aider dans ce que je m'apprête à faire.


J'ai un mouchoir avec lequel,notre saint moine,il y a  un certain temps , sécha ses mains. Grâce à ce mouchoir, je vais couvrir la tête de Massimo et Dieu fera le reste.


En entendant ces mots, je suis entré dans la chambre comme un fou. J'ai dit au colonel, qui était à ce moment  sur le point de mettre le mouchoir sur la tête du garçon, que si ce n'était pas pour le respect que j'avais pour lui et son âge, je l'aurais battu et Padre Pio aussi.



Je n'avais même pas fini le dernier mot quand Massimo cria: «Mère, père, je vois!" et il chancela sur ses pieds. Je l'ai pris par les bras et l'ai placé sur son lit. Mon visage était passé par toutes les couleurs et  mon énergie avait été drainé de tout mon corps, je me suis effondré dans un fauteuil. Après un certain temps, Massimo, qui n'avait pas mangé depuis plusieurs jours, a demandé quelque chose à manger. 

Ma sœur, pleurant de joie, se précipita pour préparer de la nourriture pour lui. Les jours passèrent et le jeune garçon alla de mieux en mieux sous nos yeux. Nous l'avons emmené chez le  médecin où toutes les radiographies et des tests ont été répétés. Pas un signe de la tumeur dans son cerveau n'a pu être trouvée.

Dans mon âme il n'y avait plus aucune trace de l'athéisme. La modification de la foi chrétienne a été si rapide et radicale que je n'étais même pas au courant. C'était comme si j'avais toujours été catholique.

Environ un mois après cet événement extraordinaire, une nuit dans un rêve, j'ai entendu quelqu'un m'appeler par mon nom de baptême. Je me suis réveillé en sursaut. Je suis encore troublé par les événements extraordinaires qui ont eu lieu et j'ai eu peur. Je pensais avoir entendu la voix du mari de ma sœur.


 Au lieu de cela, après un instant, et j'étais parfaitement éveillé, la même voix, qui cependant n'était pas du mari de ma sœur, me dit: «N'oubliez pas que je vous attends parce que vous avez promis de me battre!" J'ai tout de suite compris alors que c'était Padre Pio. Cette même nuit (il devait être environ 02h00), je me suis habillé rapidement et a pris un taxi de la gare.

Vers midi, je suis arrivé à San Giovanni Rotondo et j'étais dans l'église l'après-midi lorsque Padre Pio est descendu pour entendre les confessions des hommes. Je pouvais voir qu'il allait  passer juste à côté de l'endroit où je me tenais. Gardez à l'esprit qu'il ne pouvait pas me connaitre parce que je n'avais jamais été à San Giovanni avant.

 Mais comme il est venu près de moi, il me prit fermement par le bras et me conduisit au confessionnal.


Dans le confessionnal, je suis tombé sur mes genoux et il m'a dit: «Me voici, je suis tout à toi!" J'ai pleuré pendant un long moment sur ses genoux, mais il m'a réconforté et lui dit:

«Ne vous tourmentez pas parce que vous avez du temps devant vous pour rattraper cela, mais soyez tranquille, car vous n'êtes ni pire ni le dernier. Je peux  vous donner de bonnes nouvelles. Ton père qui était aussi, comme toi, est maintenant bien et est avec ta mère. La miséricorde de Dieu est si grande qu'il n'abandonne personne. "

Padre Pio a ajouté: «Maintenant, ici, nous construisons un hôpital pour soulager la souffrance de tant de pauvres gens, et  vous êtes médecin, je serais heureux si vous pouviez  travailler dans cet hôpital."

J'ai répondu: «Padre Pio, je ne quitterai jamais cet endroit pour une raison quelconque et restera ici jusqu'à ce que je meure et que vous pouvez faire de moi ce que vous voulez."

 C'était la belle histoire du médecin lié à moi lors de ma première visite à San Giovanni Rotondo. J'ai quelques expériences de ma propre ma rencontre avec Padre Pio. La foule était si grande au couvent que celui qui voulait aller se confesser à Padre Pio pouvait le faire que par réservation. Je l'ai fait et on m'a dit que ce serait une attente d'une semaine. Quand mon tour pour la confession est finalement arrivé, j'étais un peu mal à l'aise, surtout après avoir entendu l'histoire que le médecin m'avait dit.

La première chose que j'ai vécu lorsque j'étais en présence de Padre Pio, était un parfum merveilleux qui me semblait être le parfum des violettes. 


Le parfum était si fort que j'en ai presque défailli. Cependant, après ma confession, j'ai demandé sa bénédiction pour moi et pour toute ma famille. Il posa ses mains sur ma tête et dit: «C'est aussi pour votre famille. Jeune homme, tout ira bien." Je lui baisa la main et  partit.


À plusieurs autres occasions je suis allé à San Giovanni Rotondo avec ma femme. Souvent, nous sommes allés nous confesser à Padre Pio. Chacun  d'entre nous a senti un beau parfum quand nous étions près de lui. Je peux dire que je suis vraiment dévoué à Padre Pio et sa vie héroïque et exceptionnelle.

mardi 18 septembre 2012

Padre Pio et le troisième commandement



PADRE PIO ET LE TROISIÈME COMMANDEMENT
"Souviens-toi de sanctifier le jour du sabbat." Exode 20:8



Nous devons souvent réfléchir sur le troisième commandement 
et l'importance qu'il a eu dans la vie de Padre Pio. Padre Pio, non seulement il a honoré le jour du sabbat, mais chaque jour de sa vie, en consacrant chaque jour entièrement au Seigneur.

Dès l'enfance, Padre Pio se sentait fortement attiré par tous les aspects de la vie spirituelle. 

Dès qu'il entendit le son des cloches, il a montré un grand désir d'aller à l'église. Il a arrêté de jouer et a laissé tout ce qu'il faisait, en disant: «Je dois aller à l'église avec grand-mère." Comme un enfant, il entendait la messe tous les matins avant d'aller à l'école et chaque soir il est allé à la messe du soir.


 Il a toujours essayé d'avoir un accompagnateur.
 Chaque dimanche, il assistait assidûment à l'enseignement religieux dans sa paroisse. Il a appris les dix commandements et l'importance du troisième, «Souviens-toi de sanctifier le jour du sabbat», n'avait pas échappé à son attention.



En outre observer ce précepte, Padre Pio ne pouvait tolérer la violation et essayait toujours d'inspirer le respect à tout le monde pendant les jours saints. 

Une fois que le Padre a entendu la confession d'une jeune femme qui travaillait pour une compagnie qui  faisait travailler ses salariés le dimanche et les jours de fête;Lorsque la jeune femme a terminé sa confession, Padre Pio lui demanda: «Tu ne me souviens de rien d'autre?" La femme répondit: «Padre, j'ai tout avoué."

 Mais le confesseur exceptionnel lui a rappelé, "Tu n'es pas allé à la messe et vous avez travaillé à la fête de saint Pierre». "Oui, Père», a admis la femme: «Maintenant, je me souviens. J'ai travaillé et ne sommes pas allé à la messe ce jour-là parce que sinon mon patron m'aurait viré. Vous savez, nous sommes pauvres." Et Padre Pio a dit: «N'as-tu pas penser à la faute grave que vous avez donné à Dieu? Il aurait été préférable d'être congédié de votre emploi que d'offenser Dieu au sérieux." Puis il a ajouté: «Faites attention de ne pas manquer la messe les jours de fête ou ne doit jamais offenser le Seigneur à nouveau."


Une autre fois, après avoir entendu la confession d'un homme qui n'avait pas été à la messe au cours des années.

 Padre Pio a été vu pleurer amèrement. Quelqu'un lui demanda: «Padre, pourquoi pleures-tu? Quel chagrin torture votre cœur ?" Padre Pio répondit: «L'ingratitude des gens envers le Bienfaiteur suprême. Et  que  pouvait faire Jésus de plus , pauvre Jésus,et qu'Il n'a pas fait?" Un homme a dit une fois Padre Pio, "J'ai manqué la messe le dimanche." Les larmes vinrent aux yeux de l'aumônier et lui dit: «Tu le dis à la légère."

On pourrait raconter beaucoup d'anecdotes plus qui montrent comment Padre Pio a observé et fait pour que d'autres observent le troisième commandement. De la même manière qu'il a  célébré et vécu la sainte Messe, il voulait que ses enfants spirituels  participent au saint Sacrifice, sans superficialité ou de distraction. Sa connaissance de la valeur inestimable et immense de l'offrande eucharistique  lui faisait  donner des conseils sur les détails pour  garder le jour du Seigneur saint.

En 1915, Padre Pio a écrit une lettre à Annita Rodote
décrivant le comportement exemplaire que le chrétien doit aspirer. Voici des extraits de cette lettre:


"Afin d'éviter l' irrévérence et des imperfections dans la maison de Dieu, dans l'église, où le divin Maître appelle la maison de prière, je vous exhorte dans le Seigneur pour pratiquer ce qui suit:

. Entrez dans l'église en silence et avec un grand respect parmi d'autres considérations pieuses, n'oubliez pas que notre âme est le temple de Dieu et, à ce titre, nous devons le garder pur et sans tache devant Dieu et ses anges. Ensuite, prendre de l'eau bénite et faire le signe de la croix lentement et avec précaution.


Dès que vous êtes devant Dieu dans le Saint Sacrement, pieusement agenouillez-vous. Une fois que vous avez trouvé votre place, agenouillez-vous et rendez l'hommage de votre dévotion à Jésus dans le Saint Sacrement. 


Confiez tous vos besoins à lui et ceux des autres. Parlez-lui avec l'abandon filial, donner libre cours à votre cœur et donnez-lui une liberté totale de travailler en vous comme il l'entend.

Lorsque vous  assistez à la Sainte Messe,soyez  très calme en position debout, à genoux ou assis,
et effectuer tous les actes religieux avec le plus grand dévouement. Soyez modeste dans vos regards, ne tournez pas la tête ici et là pour voir qui entre et sort. Ne riez pas, par respect pour ce lieu saint et aussi par respect pour ceux qui sont près de chez vous. Essayez de ne pas parler à personne, sauf lorsque la charité ou de stricte nécessité l'exige.


En sortant de l'église, vous devriez être recueillie et calme. Tout d'abord, prenez votre congé de Jésus dans le Saint Sacrement. Ne le quittez pas sans demander et avoir reçu sa bénédiction paternelle.

Une fois que vous êtes à l'extérieur de l'église, soit comme tous les disciples du Nazaréen doit être. Surtout, soyez extrêmement modeste en toutes choses, car c'est la vertu qui, plus que tout autre, révèle les affections du cœur. Vous devez être modeste dans vos discours, modeste dans le rire, modeste dans votre relèvement, modeste en marche.


Par conséquent, soyez humble de cœur, circonspect à-dire, prudent dans vos résolutions. Toujours être économe dans votre discours, attentif dans votre travail, modeste dans votre conversation.

Gardez toujours dans  votre esprit  la douceur du divin Maître qui, selon l'expression de l'Apôtre aux Corinthiens, est sur un pied d'égalité avec sa douceur. «Moi, Paul, je vous exhorte, par la gentillesse et la douceur du Christ ..." Après un si parfait modèle, changez toutes vos actions extérieures,afin qu' ils soient  un miroir fidèle qui révélent vos sentiments intérieurs.


Ne jamais oublier ce divin modèle, Annita. Essayez de voir une certaine majesté aimable en sa présence, une certaine autorité agréable dans sa façon de parler, une certaine sérénité douce au visage. 

Imaginez  l'expression très douce et avec laquelle il a attiré les foules, 
ce qui les poussaient à quitter les villes et les châteaux, les conduisant vers les montagnes, les forêts, à la solitude et aux plages désertes, oubliant totalement l'alimentation, des boissons et leurs tâches domestiques.

Essayons donc d'imiter, autant que nous le pouvons, de telles actions modestes et dignes. Et faisons tout notre possible pour être, autant que possible, semblable à Lui sur cette terre, afin que nous puissions être plus parfait et plus semblable à Lui pour l'ensemble de l'éternité dans la Jérusalem céleste. "


  
En conclusion, considérez les paroles inspirantes de Padre Pio sur la valeur infinie de la messe, il dit:

«Laissez-nous assister à la messe de tout coeur car c'est vraiment le Calvaire où Jésus a accompli notre rédemption, 

en présence de son Père, et ne partons pas cet impression d'allègresse quand la messe est finie comme si on avait assisté à tout autre spectacle ordinaire. Soyez vraiment désolé pour vos péchés, mais en même temps, ayez confiance en la justice divine.


Autres histoires sur Saint Padre Pio.

http://gospanews.blogspot.fr/2012/09/padre-pio-et-le-naufrage.html

lundi 17 septembre 2012

Padré Pio et le naufragé


Une histoire fantastique MAIS VRAI
Condensé de «La Voix de Padre Pio" 1996



Donald Fitzgerald est né et élevé à Dublin, en Irlande. Ses parents avaient 16 enfants, mais la moitié ont été perdus en bas âge. Dès l'âge de 15 ans, il est devenu un apprenti maçon . Peu après, il a été  très malade avec des ulcères d'estomac qui devaient lui faire subir  non pas une, mais trois interventions chirurgicales. Pendant sa convalescence, un ami, qui avait été à San Giovanni Rotondo a donné à Donald une relique de Padre Pio qu'il portait tous les jours autour de son cou.


Le travail était rare à Dublin, et il émigra à un petit village de pêcheurs dans le comté de Galway, en Irlande appelée Rosáveál, où il a trouvé du travail sur un bateau de pêche nommé "Le Boy Patrick." Le travail impliquait principalement la pêche à la crevette. Il avait pêché pendant près de 12 mois et jusqu'à la fin de Janvier  1975,

 le capitaine Donald et quatre hommes partirent pour un voyage de pêche de 10 jours. Après le quatrième jour, ils étaient environ 200 miles au large de la côte irlandaise, quand le temps a changé. A cette époque, ils avaient pris  environ la moitié du poisson qu'il pensait capturer.



Le lendemain, les vents allèrent jusqu'à une force de vent de 8/9. Le capitaine a ramené les filets à bord et donna l'ordre de se diriger vers la rive. Les filets étaient remplis de crevettes. Les vagues ont atteint 15 à 20 pieds de hauteur. Le grand filet contenant les poissons se balancait d'un côté à l'autre.

 Donald travaillait et tirait sur la corde qui libère le poisson dans le bateau. l'une après ,l'autre,les vagues frappaient  contre le côté bâbord du bateau. Il avait le «pied marin», de sorte qu'il était capable de se tenir en équilibre malgré le mouvement des vagues. Cependant, une double vague soudainement a frappé le bateau et il perdit l'équilibre et le gros sac de crevettes se balanca contre lui et l'a frappé et jeté dans la mer.



Donald ne savait pas nager, mais la mer déchaînée était trop forte, même pour un bon nageur. Il a été emporté à environ 500 pieds du bateau et se rendit compte qu'il allait se noyer. Il saisit la relique de Padre Pio autour de son cou et a invoqué son aide. À ce moment, il sentait ce qu'il a appelé un «beau parfum."

Tout d'un coup, Padre Pio était debout en face de lui. Padre Pio lui dit de ne pas s'inquiéter, qu'il ne mourrait pas. Il sentit quelqu'un le sortir de l'eau et le remettre sur le bateau. Le lendemain, la mer est redevenue normale et ils ont continué leur voyage et finit par retourner au port avec les prises.

Au cours des années qui ont suivi Donald a trouvé du travail à Londres en tant que tailleur de pierre. Il a épousé une jeune fille irlandaise nommée Elizabeth. Leur famille se compose de trois enfants, deux garçons et une fille. Les garçons qui sont maintenant des adultes et qui travaillent avec leur père qui est devenu un maçon qualifié. Il prévoit un monument à Padre Pio avec la permission de son curé. Ce sera le premier monument à Londres .

Lorsque vous rencontrez Donald et vous entendez raconter son histoire, vous êtes convaincu qu'il dit la vérité parce qu'il parle d'une manière simple et sincère. Il a écrit un témoignage de son histoire qui est conservé dans les archives à San Giovanni Rotondo.

La photo ci-dessus est une photo de Donald Fitzgerald et l'insert est insigne relique de Donald de Padre Pio qu'il porte toujours.

(la photo passe mal sur fond noir,désolé)




dimanche 9 septembre 2012

Peut-on tous être guéri par la Vierge Marie ?


Peut-on tous être guéri par la Vierge Marie ?

La réponse de la Sainte Vierge ,à travers ses apparitions.

1917 Fatima ( apparition reconnue par l'église)




Le dimanche 13 mai 1917,/1ere apparition de la Vierge Marie vers midi, 


les trois petits pastoureaux, Lucia (10 ans), et ses cousins, Francisco (9 ans) et Jacinta (7 ans), virent «au-dessus d'un chêne vert, une Dame vêtue entièrement de blanc, plus brillante que le soleil, resplendissant d'une lumière plus claire et plus intense que celle d'un verre de cristal rempli d'une eau cristalline et traversé par les rayons du soleil le plus ardent...


Notre-Dame nous a alors dit :
-N'ayez pas peur. Je ne vous veux aucun mal.
- D'où êtes-vous ? lui demandai-je.
- Je suis du Ciel.
- Et que voulez-vous de moi ?
- Je suis venue pour vous demander que vous veniez ici les six prochains mois, le 13 de chaque mois, à cette même heure. Par la suite, je dirai qui je suis et ce que je veux. Ensuite, je reviendrai encore ici une septième fois.
- Et moi, est-ce que j'irai également au Ciel ?
- Oui, tu iras.
- Et Jacinta ?
- Elle aussi.
Et Francisco ?
Lui aussi, mais il doit réciter beaucoup de chapelets.

J'ai alors eu l'idée de demander pour deux filles qui étaient mortes récemment. Elles étaient mes amies et elles venaient chez moi apprendre à tisser avec ma sœur aînée :

- Est-ce que Maria das Neves est déjà au ciel ?
- Oui, elle y est.
Et Amélia ?
- Elle restera au purgatoire jusqu'à la fin du monde.



- Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés dont Il est offensé et de supplication pour la conversion des pécheurs ?

- Oui, nous le voulons.
- Vous allez donc avoir beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort.




Jeudi 13 septembre 1917/6ème apparition de la Vierge Marie à Fatima

"A une demande de guérison pour une petite fille sourde et muette, Notre-Dame répondit :
« D'ici un an, elle se trouvera mieux. »

Puis, à d'autres demandes Elle dit :


« Je guérirai les uns, mais les autres non, parce que Notre Seigneur ne se fie pas à eux. »"

Samedi 13 octobre 1917/7ème apparition de la vierge Marie à Fatima
Là encore, de nombreuses demandes de guérison étaient demandé à Notre-Dame.

« Les uns guérirons, les autres non, car il faut qu'ils se corrigent, qu'ils demandent pardon de leurs péchés.

 [et prenant un air plus triste] : Il faut cesser d'offenser davantage Dieu Notre Seigneur, car Il est déjà trop offensé », dit Notre-Dame.


--------------------------------------------------------

1937-1940 Heede/Allemagne (sanctuaire diocésin)




De 1937 à 1940, la Vierge Marie apparait plusieurs fois dans ce village à plusieurs jeunes filles




Maria Ganseforth, treize ans
sa sœur Grete (stigmatisée au printemps 1939, †27 janvier 1996 onze ans Anni Schulte
Anni  Bruns, quinze ans, et de sa sœur Susanne (†22 septembre 1994),voient la Vierge à l'enfant

Le 5 avril 1939, Maria est seule à voir.

 « J’ai vu la Mère de Dieu directement devant moi, c’est-à-dire à deux mètres de moi environ, et j’ai demandé:

“Mère, comment voudrais- tu qu’on t’honore ?



Comme Reine de l’Univers et Reine des âmes du purgatoire.


Par quelle prière souhaites-tu être honorée ?


Par les litanies de Lorette.” »


En mai, la Vierge apparaît treize fois, dont deux fois à l’endroit initial, en plein jour (le 6 et le 12). Le 12 mai, Grete l’interroge :


« Devons-nous faire venir des malades ? – Pas encore.
Devons-nous venir ici chaque soir ?Oui. »


Ensuite, le nombre des apparitions diminue. [...] Les 21 janvier et 12 septembre 1940, les fillettes voient à nouveau


Le 19 Octobre 1940 . Durant la première prière du chapelet, les enfants soudainement tombent à genoux. Maria Ganseforth priaient à haute voix: 


«Réjouis-toi, ma reine!" 

Puis ils ont posé une série de questions comme :
«Devons-nous construire une chapelle ou une grotte, nous voulons le faire  pour maman, tu es belle."

Maria Ganseforth demanda: "Cher enfant Jésus, vous ne pouvez pas parler?" 

Au milieu du questionnement, les enfants étaient soudainement silencieux. Dans cet état ils sont restés environ dix minutes.

Puis un enfant a demandé:

 "Maman, Et pour les malades qui veulent  guérir, alors?" la réponse fut
«Je vais seulement guérir ceux qui viennent avec une intention droite».

En 1973, l’adoration eucharistique nocturne le 1er samedi de chaque mois est autorisée dans l’église paroissiale. Les malades y sont bénis le lundi de Pentecôte.

Le 22 août 1977, la nouvelle église « Marie-Reine-de-l’Univers » est consacrée.

En 2000, Mgr Franz-Joseph Hermann Bode, évêque diocésain, élève les deux églises de Heede au rang de sanctuaires diocésains.

sources
http://www.mariedenazareth.com/8149.0.html?&L=0

http://cartemarialedumonde.org/fr/sanctuaire-info/heede

Dictionnaire des apparitions par René Laurentin.
http://books.google.fr/books?id=2EPCADgWbNUC&pg=PT511&lpg=PT511&dq=vIERGE+MARIE+heede+1940&source=bl&ots=j9YZX4pt-5&sig=HYxaROCtOHcnzDFoauYUJBR70G4&hl=fr#v=onepage&q=vIERGE%20MARIE%20heede%201940&f=false

-------------------------------------------------------------------------------------------------------

Notre Dame de Kerio  1874 

Noyal-Muzillac, Morbihan (France)

1880, Notre Dame de Kerio par J. de le Zal, 56 Noyal-Muzillac.En septembre 1874, au bas d’un vallon, près d’un bosquet, en la paroisse de Noyal-Muzillac, la Vierge est apparue à un jeune homme. 

Qui est ce jeune homme ? C’est Jean-Pierre Le BOTERFF, fils de Jean-Marie Le Boterff, garçon meunier et d’Anne-Noyale Le Borgne, déjà mère de trois enfants, d’un premier mariage. Il est né le 15 octobre 1857 au village du Boisgestin. Très jeune, il a une dévotion particulière à la Sainte Vierge. Il est fort probable, que les soirs d’hiver on récite le chapelet en famille, 


comme c’était l’usage en nos régions depuis les missions du Père de Montfort et de ses successeurs.





. Un soir, la femme Le Bot apporte une statuette de la Vierge, 



espérant obtenir la guérison de sa fille sourde et muette ; d’autres fois, ce sont des images ou des bougies qu’on apporte. Jean-Pierre construit un petit abri pour mettre la statuette et les images. On lui donne le nom de GROTTE, nom qui restera dans la suite pour l’oratoire et la chapelle


...Ces rassemblements ne plaisent pas aux esprits forts du pays.

 Un soir, trois d’entre eux s’en viennent au vallon.


Le plus audacieux prend la statuette dans ses mains et se met à lui parler d’un ton gouailleur : 

C’est à moi qu’il fallait apparaître, un homme intelligent et savant et non à un innocent, un fou qui ne sait quoi répondre”.


 La nuit suivante, il tombe paralysé des deux jambes. 

Il ne sera guéri que lorsqu’il reviendra demander pardon



quelques semaines plus tard. Le second, par 

bravade et moquerie, bourre sa pipe et l’allume


 à un cierge.



Peu de temps après un cancer lui ronge la bouche.

 Le troisième, outré de l’audace de ses compagnons, les prie de se taire, mais en vain.


sources


http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=56149_1



http://trinite.1.free.fr/MESSINDEX/nddeKerio.htm

-------------------------------------------------------------------------------------------------------

 Anosivolakely 1990 (Madagascar)


La première « apparition » a lieu le 10 novembre 1990 à Andasibé, village situé à 12 km de celui de Patrice, où il cultive une rizière.



Le voyant, Patrice Raharimanana, est né le 9 février 1950 à Ambatomanoina, dans le nord du diocèse de Tananarive. Il est marié et il a neuf enfants. Tout en cultivant des rizières et en tenant un petit commerce, il devient catéchiste volontaire en 1980.


De 1974 à 1980, il construit l’église d’Ankokaina.
Puis il construit une petite église à Anosivolakely, théâtre des "apparitions" à l’exception de la première, avant de construire la nouvelle église à la demande de "sainte Marie".


Le premier pèlerinage organisé part de Tananarive le 25 novembre 1995, avec 300 personnes dans des camions (90 km de route et 80 km de chemin). Au pèlerinage des 11-12 mai 1996, malgré le mauvais état de la route (quatorze heures de voyage pour les camions),

 les pèlerins sont nombreux : environ 3 500. La plupart des camions arrivent de nuit, sans connaître le chemin.

Tous voient devant eux une étoile très brillante qui montre la route, allant à droite ou à gauche à chaque croisement. Les pèlerins affluent à la confession. Six prêtres confessent toute la nuit. Tous se sentent comblés.


...Le 1er avril 1994, cinquième apparition, alors que Patrice priait dans l'église comme à l'accoutumée, Sainte Marie apparaît, le visage triste. Le message se résume ainsi : « Les souffrances pourraient augmenter, car tu n'as pas transmis le message. 


 Il faut transmettre le message à l'Administrateur diocésain, ainsi que les réponses du cardinal. Et lui demander de répandre rapidement le message à tous. 

Il faut prévenir les gens d'Andasibé que des malheurs allaient arriver s'ils n'abandonnaient pas leur mauvaise conduite, 
malgré les avertissements qui leur avaient été donnés. »

  Après la première apparition à Andasibé, 
Patrice n'avait pas osé transmettre aux habitants de ce village les paroles et les avertissements de Sainte Marie : « J'ai résumé en leur disant : « convertissez-vous »

Dans toutes les apparitions suivantes, 


Marie reparlait d'eux en disant : « Ils vivent dans l'inconduite. Ils volent, ils protègent et ils aident les voleurs. Ils cachent les bœufs volés. ‌
 Je vais les punir. 
S'ils ne changent pas, je les enlèverai de cet endroit, car ce lieu est saint. »

 Voici ce qui arriva. Déjà en 1993, cinq hommes accusés de vol avaient été emmenés par les gendarmes. En 1994, cinq autres suivirent. Puis, les autorités dispersèrent les hommes qui restaient avec leurs femmes et leurs enfants et le village fut complètement rasé.

et

Après le décès du père de Patrice, sa maman avait cessé de communier. Plusieurs fois Patrice lui transmet le message de Marie : qu'elle se confesse et communie. Mais elle n'obtempérait pas. 


Patrice lui donne un avertissement de Sainte Marie : « Si tu ne crois pas, il va t'arriver malheur et tu pourrais en mourir ».


 En 1995, elle fut piquée par une bête et allait de mal en pis. 

Elle se souvint des paroles de Sainte Marie et décida que si elle guérissait, elle se confesserait et communierait. A partir de là, elle commença à aller mieux et elle accepta de croire que Patrice avait vraiment vu Sainte Marie. Aussi, lors du passage du Curé, elle se confessa et communia


...Sainte Marie insiste sur la confession fréquente, le respect de la Communion, la manière de prier le chapelet :



Confessez-vous souvent. Les péchés remis par le prêtre sont remis par Dieu. Il faut recevoir la communion avec respect. Certains reçoivent la communion par habitude ou même quand ils sont en état de péché.   

Quand on a commis une faute grave, il faut se confesser avant de communier.


Beaucoup sont distraits quand ils disent le chapelet…

Quand vous priez, que ce soit avec le cœur. Dites ce que vous avez dans le cœur et croyez que vous êtes devant Dieu et devant moi, votre Mère. C'est par la prière que vous pourrez vaincre la tentation.




Sainte Marie a demandé à Patrice de faire faire une statue d'une hauteur comprise entre 1 m50 et 1 m 74, ressemblant à ce qu'il a vu et de la placer dans la grotte de l'église. Sainte Marie recommande vivement d'aider les pauvres et de vivre l'amour fraternel.

Lors de cette première apparition, Sainte Marie m'a donné des paroles de l'Ecriture Sainte à méditer chaque jour, pour nous inciter à nous convertir vraiment. Durant notre conversation j'étais assis ; mais pour noter les paroles de l'Ecriture, je me suis levé et je me suis approché d'elle avec du papier et de quoi écrire. S'il y a des gens qui veulent me voir, dis-leur de lire et de méditer ces paroles :
 A)      Paroles qui dénoncent la méchanceté des hommes : 2 Tm 3, 1-17, Jc 2, 5-9, Jc 3, 13-18 ; Rm 1, 28-32 ; Ac 5, 1-11 ; 1Jn 2, 15-17 ; Rm3, 10-18 ; Rm 9, 19-23 ; Rm 9, 30-33 ; Ep 4, 1-6 ; Ep 4, 25-32 ; Rm 12, 1-10.
  B)      Paroles qui indiquent ce qu'il faut faire : Mc 10, 17-22 ; 2Tm 1, 8-14 ; Jc 1, 5-15 ; Jc 1, 21-27 ; 1 Co, 13, 4-7 ; Lc 10, 25-37 ; Ga 5, 10-26 ; Tt 3, 9-11 ; 1 Co 12, 14-26 ; Hb 13, 1-6 ; Mt 5, 3-16 ; Rm 6, 12-23 ; 1Co 1, 26-31 ; Ph 3, 8-11 ; Col 3, 5-17 ; 1 Tm2, 8-10 ; 2Co 8, 7 ; 2 & 11-14 ; Mt 6, 1-4 ; 1Th 1, 6-10 ; 2 Co 9, 8-15 ; 1 Th 5, 14-22 ; 1 Tm 6, 3-10 ; 1 Tm 6, 17-19 ; 1Co 3, 6-8 ; 2 Tm 2, 22-26 ; Ga 6, 7-10 ; 2 Tm 2, 10-17.

sources


http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lire-article-83937-607399-les_apparitions_d_anosivolakely.html


-------------------------------------------------------------------------------------------------------


PELLEVOISIN 1875-76  France (sanctuaire)




En 1875, une jeune femme de 32 ans, Estelle Faguette, né à Saint-Memmie en 1843, atteinte d’une maladie incurable, écrit, avec  une grande confiance, une lettre à la Sainte Vierge : elle lui demande d’intercéder auprès de son divin Fils pour obtenir sa guérison, afin de soutenir ses parents âgés.





La Vierge Marie répond à cette lettre par quinze apparitions de février à décembre 1876, au cours desquelles elle éduque Estelle à la sainteté et lui délivre un message de miséricorde. Le 19 février 1876, Estelle est entièrement guérie. Elle meurt en 1929.

 Dès 1877, l’archevêque de Bourges autorise le culte public à Notre-Dame de Pellevoisin et la chambre d’Estelle est transformée en chapelle.

"Estelle demande à une amie, Mlle Reiter, de déposer cette lettre à la petite grotte de Notre Dame de Lourdes 
que la famille de La Rochefoucauld avait fait construire dans le parc à la demande des enfants. L’état de santé d’Estelle devenant extrême, elle fut ramenée auprès de ses parents dans une maison, au centre du village, près de l’église et du cimetière !

Le 14 févier 1876, le médecin déclare : « Elle n’en a plus que pour quelques heures ».
Dans la nuit…Estelle raconte : « Il était minuit, 
c’était le 15 février, je cherchais à me reposer quand tout à coup apparut le diable au pied de mon lit. Oh que j’avais peur !...A peine était-il arrivé que la Sainte Vierge apparut de l’autre côté…et me dit doucement : 




« Ne crains rien, tu sais bien que tu es ma fille…Courage, prends patience, mon Fils va se laisser toucher. Tu souffriras encore cinq jours, en l’honneur des cinq plaies de mon Fils, samedi tu seras morte ou guérie. Si mon Fils te rend la vie, je veux que tu publies ma gloire ».


Le lendemain, dans la nuit, la Sainte Vierge réapparut en regardant Estelle avec bonté et lui dit :

« Mon Fils s’est laissé attendrir,

 il te laisse la vie, 

tu seras guérie samedi ».

 Dans la nuit du 16 au 17, la Sainte Vierge se rend pour la troisième fois auprès d’Estelle :


 « J’ai  montré cette lettre à mon Fils ». 


 La Vierge Marie mentionne la lettre qu’Estelle lui avait écrite et fait déposer à la grotte de Montbel fin août 1875 ; entre temps, six mois s’étaient écoulés. Cette lettre fut retrouvée 10 mois plus tard, par hasard, juste avant la fête de l’Immaculée Conception




. Texte intégral de la lettre d' Estelle Faguette adressée à la Vierge Marie
septembre 1875

Ô ma bonne Mère, me voici de nouveau prosternée à vos pieds. Vous ne pouvez pas refuser de m'entendre. Vous n'avez pas oublié que je suis votre fille et que je vous aime. 

Accordez-moi donc de votre divin Fils la santé de mon pauvre corps pour sa gloire. Regardez donc la douleur de mes parents, vous savez bien qu'ils n'ont que moi pour ressources. Ne pourrai-je pas achever l'oeuvre que j'ai commencée? Si vous ne pouvez, à cause de mes péchés, m'obtenir une entière guérison, vous pourrez du moins m'obtenir un peu de force pour pouvoir gagner ma vie et celle de mes parents.

 Vous voyez, ma bonne Mère, ils sont à la veille de falloir mendier leur pain; je ne puis penser à cela sans être profondément affligée. Rappelez-vous donc les souffrances que vous avez endurées, la nuit de la naissance du Sauveur, lorsque vous fûtes obligée d'aller de porte en porte demander asile! 

Rappelez-vous aussi ce que vous avez souffert quand Jésus fut étendu sur la Croix. J'ai confiance en vous, ma bonne Mère; si vous voulez, votre Fils peut me guérir. Il sait que j'ai désiré vivement être du nombre de ses épouses, 

et que c'est en vue de lui être agréable que j'ai sacrifié mon existence pour ma famille qui a tant besoin de moi. Daignez écouter mes supplications, ma bonne Mère, et les redire à votre divin Fils. Qu'il me rende la santé si tel est son bon plaisir, mais que sa volonté soit faite et non la mienne.

 Qu' Il m'accorde au moins la résignation entière à ses desseins et que cela serve pour mon salut et celui de mes parents. Vous possédez mon coeur, Vierge Sainte, gardez-le toujours et qu'il soit le gage de mon amour et de ma reconnaissance pour vos maternelles bontés. 

Je vous promets, ma bonne Mère, si vous m'accordez les grâces que je vous demande, de faire tout ce qui dépendra de moi pour votre gloire et celle de votre divin Fils.

 Prenez sous votre protection ma chère petite nièce, et mettez-la à l'abri des mauvais exemples. Faites, ô Vierge Sainte, que je vous imite dans votre obéissance et qu'un jour je possède avec vous Jésus dans l'éternité."


À la cinquième apparition, le 18 février 1876, elle ajouta:

«Si tu veux me servir, sois simple et que tes actions répondent à tes paroles. On peut se sauver dans toutes les conditions; où tu es, tu peux faire beaucoup de bien et tu peux publier ma gloire.

 Ce qui m'afflige le plus, c'est le manque de respect qu'on a pour mon Fils dans la Sainte Communion, 

et l'attitude de prière que l'on prend, quand l'esprit est occupé à d'autres choses; je dis ceci pour les personnes qui prétendent être pieuses». 




« publie ma gloire; mais avant d'en parler, tu attendras l'avis de ton confesseur et directeur; tu auras des embûches, on te traitera de visionnaire, d'exaltée, de folle; ne fais pas attention à tout ceci; sois fidèle, je t'aiderai».


les 5 fondements de la foi

1/la messe (plus souvent)
2/le jeûne/vendredi et aussi mercredi (jour de judas)
3/le Rosaire/tlj
4/1 passage de la Bible/jour
5/la confession (au moins 1 fois par mois/1 fois par semaine pour Padre Pio et 1 fois par an selon le droit canon)


sources

http://www.pellevoisin.net/estelle/index.htm


http://www.marianapparitions.org/pellevoisin


apparitions détaillées :

http://www.marypages.com/PellevoisinFrench.htm



Mon opinion personnelle :
La Sainte Vierge Marie fit sa première intercession à Jésus-Christ,lors des Noces de Cana.Son fils ne peut rien lui refuser, comme le dit le Credo,il est assis à la droite de Dieu,le Père tout-puissant,d'ou il viendra juger les vivants et les morts,et il a vécu la Passion pour nous.Mais grâce à son sacrifice rédempteur, nous pourrons,un jour le rejoindre dans les cieux.
La Vierge Marie intervient à travers ses apparitions pour sauver nos âmes de Satan.en nous incitant, à la prière du Rosaire, à la piété,à
la confession,à l'obéissance,à l'humilité,au jeûne,à la charité,au  pardon,à la conversion et à la pénitence.Nous devons nous corriger.