vendredi 19 juin 2015

LE PONT DE SAINT JOSEPH.


Au Canada, à proximité du lac Saint-Pierre et du fleuve Saint-Laurent, une petite ville à la fin du 19ème siècle a constamment grandi.
Les catholiques voulaient une église de pierre plus grande.



Le bois, il y avait suffisamment dans ce domaine, mais les pierres se trouvaient de l'autre côté de la rivière 

et pour aller les chercher, il fallait traverser cette rivière de trois à quatre miles de large à ce point, et sur lequel il n'y avait aucun pont.



Durant l'été 1881, ils ont réunis des masses de pierres qu'ils amèneraient avec eux pendant l'hiver, lorsque la rivière serait gelé, avec des charrettes à travers le fleuve.




Mais l'hiver 1881-1882 a été très doux. Décembre, Janvier et Février est passé sans que la rivière forme une banquise de glace solide, comme celà se passait normalement chaque année.

les catholiques qui avaient tout préparé pour la construction de l'église, étaient sombres. Les gens ont même commencé à se moquer que c' était un signe de Dieu qu'il n'y aurait aucune église.

Par conséquent, le prètre du lieu a appelé dans sa détresse le premier dimanche de Mars tous les fidèles à prier saint Joseph



Le cinquième jour de sa prière tout à coup le temps a changé. Il faisait froid et plus froid.
D'énormes blocs de glace sont arrivés et au fur et àmesure une banquise s'est formée.


Et le 19 Mars, c'est devenu le jour le plus froid, un pont de glace absolument viable s'est formée d'une rive à l'autre.




. Le 20 Mars, les hommes ont célébré une Messe en l'honneur de Saint- Joseph et avec une centaine de chevaux et charrettes




 ils ont apporté toutes les pierres à travers la rivière à l'étonnement de toute la ville.



Les gens pensaient à utiliser ce pont dans les jours à venir, mais pendant la nuit du 21 Mars la glace s'est brisée et a été emporté par le courant.

http://www.st-antonius.at/?p=4042


toutes les photos sont illustratives

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UNE MINUTE AVEC MARIE A RACONTE UN RECIT SEMBLABLE 

Les gens travaillaient avec confiance. Ils voyaient Mr le Curé réciter son chapelet

En 1879, l’église de Cap-de-la-Madeleine (aujourd’hui sanctuaire Notre-Dame du Cap à Québec) était devenue trop petite. La pierre d’une nouvelle église devait provenir de la paroisse Sainte-Angèle, sur la rive sud du fleuve. On comptait sur un pont de glace sur le fleuve au cours de l’hiver, pour transporter les pierres.

Depuis des mois le curé faisait prier le chapelet pour obtenir ce pont de glace, mais on avait beau prier, les grands froids passèrent et le fleuve n’avait pas gelé. Alors on voulut démolir la petite église de Sainte-Angèle pour utiliser ses pierres et en avoir moins à charroyer mais la Sainte Vierge en avait décidé autrement.

Malgré les chapelets qu’on lui récitait, Elle attendait le vœu du curé : «Si vous nous accordez de la glace sur le fleuve pour la fête de saint Joseph, nous ne détruirons pas votre petite église, mais nous la dédierons à votre saint Rosaire», promit-il à Notre Dame. Tout de suite, il fut exaucé; la nuit du 15 au 16 mars, le vent se met à souffler. Une neige suivie d’un froid vif forme le pont de glace tant attendu...


Le pont de glace était étroit mais il n’y a pas eu d’accident, ni de panique. Les gens travaillaient avec confiance, ils voyaient M. le curé réciter son chapelet.

http://us3.campaign-archive2.com/?u=bbaf519c73482457368060b5b&id=591cafa005

dimanche 7 juin 2015

PRIEZ LE CHAPELET TOUS LES JOURS, IL RESOUD TOUS VOS PROBLEMES.

. PRIEZ LE CHAPELET TOUS LES JOURS, IL RESOUD TOUS VOS PROBLEMES.

MarIe a appelé à prier le chapelet toujours dans ses apparitions. Il nous apporte de nombreuses et grandes bénédictions lorsque nous accomplissons la volonté de Notre-Dame.

Theresa, qui avait décidé de commencer le Rosaire, nous donne un beau témoignage.

«Je suis depuis deux ans avec un jeune homme, mais cette amitié s'est rompu. A cette époque, J'en parlais à tout le monde puis. je me suis isolée de tous les gens et je voulais faire face seule avec ma déception. ...



Au cours de la pause déjeuner, je suis allé souvent à l'église, et là je pleurais alors souvent de désespoir et de solitude . Et puis je remarquai quelque chose: un petit livret jaune avec un chapelet sur lequel était écrit: prier le chapelet tous les jours - il résout tous vos problèmes!



En moi, je me sentais une sorte d'humour noir - «Non», je me suis dit, ', comment un chapelet peut résoudre mes problèmes? ...


 Je suis tellement épuisée, si désespérée. Et finalement, j'ai décidé d'acheter le chapelet. J" ai commencé avec une ou deux dizaines par jour, mais je priais et méditais lentement et délibérément comme dans le livret jaune.



. Au début, je priais les mystères douloureux . Quand je regardais la souffrance de Jésus, ma propre croix était encore faible. ... Les mystères glorieux m'ont dit plus tard que Jésus est ressuscité et vivant, et que dans la souffrance que je n'était pas seule maintenant.


Alors j'étais dans la détresse . Maintenant, je pouvais dire à Jésus : «Père, que ta volonté soit faite!" Pour l'année à venir, je résolus fermement de prier avec l'aide de Dieu le chapelet tous les jours.



Un an plus tard, je suis arrivé à connaître mon mari actuel, qui a été également très attaché au Rosaire. Nous prions souvent le chapelet et en sachant ce que Jésus a dit:

«Quand deux ou trois personnes sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux.» 



Le Rosaire a résolu mes problèmes, et je tiens à vous dire
merci Jésus et Marie! "

source

1720 : le Corpus Christi arrete la peste à Marseille ?

UNE PROCESSION DU CORPUS CHRISTI A ARRETE UN FLEAU MORTEL EN FRANCE ?

La Fête-Dieu, appelée aussi Fête du Saint-Sacrement, Corpus Domini, ou Corpus Christi, est une fête religieuse catholique et anglicane, célébrée le jeudi qui suit la Trinité, c'est-à-dire soixante jours après Pâques. 

Actuellement, le nom officiel de la fête, dans l’Église catholique, est « Solennité du corps et du sang du Christ ». Cette fête commémore la présence réelle de Jésus-Christ dans le sacrement de l'Eucharistie. 

Fete du Corpus Christi


C’est sous l’impulsion d’une religieuse du couvent de la Visitation des Grandes Maries, qui s’appelait Anne-Madeleine Rémuzat, que la ville et le diocèse de Marseille furent consacrés au Sacré-Cœur au XVIIIè siècle.(1er novembre 1720).

En effet, depuis quelques années, Jésus apparaissait à sœur Anne-Madeleine, lui demandant d’implorer et de prier pour les pécheurs. 


Il lui montra son Cœur, s’entretint souvent avec elle et reçut du Christ de grandes grâces.


Aux premiers jours du Carême de 1718, le Saint-Sacrement était exposé dans l’église des Cordeliers ; Jésus se montra dans l’Hostie avec un visage plein de compassion. Anne-Madeleine en fut avertie par voie surnaturelle et Dieu lui révéla « que si la ville ne se rendait pas à l’appel de sa miséricorde,...... 




Il la châtierait d’une manière si terrible que tout l’univers en serait épouvanté ».

Elle le fit savoir à l’évêque de Marseille, Mgr Henri-François-Xavier de Belsunce de Castelmoron.



Aussitôt il exhorta ses diocésains à la pénitence. Les Marseillais devaient se convertir, mais sa voix ne fut pas entendue. Deux années s’écoulèrent.




Puis ce fut la terrible peste de 1720. L’entrée du navire, « le Grand Saint Antoine », le 25 mai, apporta la désolation. Des milliers de personnes périrent du fléau.

Le « Grand Saint-Antoine »était un trois mâts carré de fabrication hollandaise. Parvenu à Marseille le 25 mai, le vaisseau mouilla à Pomègues jusqu'au 4 juin; il fut alors autorisé à se rapprocher des infirmeries d'Arenc pour y débarquer passagers et marchandises, puis isolé à l'île de Jarre le 27 juin.


Vue de l'hôtel de ville et d'une partie du port de Marseille pendant l'épidémie de peste de 1720.


 Le Régent ordonna le 28 juillet de faire brûler le navire et sa cargaison mais cet ordre ne fut exécuté que les 25 et 26 septembre 1720. Son épave calcinée semble avoir été retrouvée en 1978 par une association de plongée sous-marine, I'A.R.H.A.



    Le Chevalier Roze à la Tourette  Ensevelissement des cadavres par les forçats

Les dix décès survenus à bord du navire ne présentaient pas apparemment les symptômes caractéristiques de la peste que sont les charbons et les bubons.

 Ces manifestations évidentes apparaîtront dans la ville lorsque commenceront à s'y répandre les tissus en provenance du Grand-Saint-Antoine infestés de puces porteuses du bacille de Yersin.

Marseille devint un objet d’horreur », perdant la moitié de ses habitants : 38000 victimes.




À partir du 9 août, il meurt plus de cent personnes par jour
 Les infirmeries ne peuvent plus recevoir les malades ; les cadavres sont jetés dans les rues.



Fin août tous les quartiers de Marseille sont touchés, y compris le quartier de Rive-Neuve séparé de la ville par le port et le vaste arsenal des galères.

Malgré les mesures prises par le chevalier Roze qui est alors capitaine de ce quartier, il a été impossible de couper toute communication avec la vieille ville contaminée d'où l’extension de la contagion.


Vue du Cours de Marseille (boulevard de la Canebière) pendant l'épidémie de peste de 1720. enceande)e communion et l'ue et romaine30im



Il meurt alors trois cents personnes par jour.




Des familles entières disparaissent,
aucune rue de la vieille ville n'est épargnée. Les églises ferment leurs portes les unes après les autres : il meurt alors mille personnes par jour.


Tableau de Michel Serre Devant l'Hôtel de Ville de Marseille, des morts et des malades de la peste en 1720.


Mgr de Belsunce demeura intrépide au milieu des morts et des mourants. Anne-Madeleine Rémuzat suppliait avec ses sœurs visitandines. Jésus demandait « qu’on instituât une fête solennelle,


 au jour qu’il s’était choisi lui-même pour honorer son Sacré-Cœur, et en attendant qu’on lui rendît cet honneur, il fallait que chaque fidèle se dévouât par une prière, au choix de l’évêque à honorer ce Cœur adorable ».


L'évêque de Marseille, Mgr Belzunce, eut une inspiration. Dans l'espoir que la propagation de la maladie prendrait fin, il consacra Marseille au Sacré-Cœur de Jésus et a organisé une procession eucharistique.(source Catholic herald)

C’est le premier novembre 1720, en la fête de la Toussaint, qui était un premier vendredi du mois, que de bon matin,

Mgr de Belsunce se présenta, pieds nus, le crucifix entre les mains, une corde au cou, pour célébrer la messe pour les vivants et les morts et avant la bénédiction,



 il lut « l’Amende Honorable » par laquelle il consacrait pour toujours son diocèse, ses diocésains et toute la ville au Cœur Sacré de Jésus. Marseille ouvrait la voie, car ce fut la première ville, le premier diocèse dans le monde à l’être de façon si solennelle.

L'intervention miraculeuse s'est déroulé en novembre 1720 ,mais la fete du Sacré-Coeur tombait en juin,dans la semaine suivant le Corpus Christi  (les 2 fetes sont liés) et 

Mgr Belsunce avait demandé  la protection de Marseille pour la fete du Sacré Coeur de 1721. (voir sources)




Le 31 décembre 1720, il organise une procession générale sur les fosses communes situées pour la plupart à l'extérieur des remparts ; la bénédiction est donnée à chacune de ces fosses. Afin d'apporter une aide matérielle aux malades, il aliène une grande partie de son patrimoine.



Sur plus de deux-cent cinquante religieux, un cinquième d'entre eux, comme le père jésuite Millet succombent à l'épidémie en soignant et portant secours aux pestiférés.

 Ces attitudes courageuses ne sont pas généralisées . Ainsi les moines de l'abbaye Saint-Victor se renferment derrière les murailles de leur monastère et se contentent d'envoyer quelques aumônes . De même les chanoines de l'église Saint-Martin, qui sera démolie au xixe siècle pour la réalisation de la rue Colbert, se réfugièrent à la campagne. (wikipédia)

Le 20 juin 1721 Mgr de Belsunce organise une grande procession à l'occasion de la fête du Sacré-Cœur

 La peste cessa pour reprendre quelques mois plus tard, puis le fléau ayant disparu,  À la demande de Mgr de Belsunce, les échevins font le 28 mai 1722 à la suite de cette rechute le vœu solennel d'aller entendre à chaque date anniversaire la messe au monastère de la Visitation

et d'offrir « un cierge ou flambeau de cire blanche, du poids de quatre livres, orné de l'écusson de la ville pour le brûler ce jour-là devant le Saint-Sacrement  ». Ce vœu du 28 mai 1722 ne cesse d'être accompli jusqu'à la Révolution.

Au total, l'épidémie fait entre 90 000 et 120 000 victimes environ (Marseille y compris) sur une population de 400 000 personnes. Les derniers foyers s'éteignent à la fin de 1722 dans les communes d'Avignon et d'Orange.

C’est désormais la Chambre de Commerce de Marseille, qui offre un cierge à l’archevêque, en présence du premier magistrat de la ville, du représentant de l’Etat, des élus, des autorités civiles, militaires, économiques.

SOURCES




la fete du Sacre Coeur