Pour débuter 1 petite citation :
En Herzégovine, un proverbe dit : “Il n’y a que quand tu
jeûnes que le diable ne peut te déranger”
Le jeûne est la prière de notre corps.
Par le jeûne et la prière, on peut arrêter une guerre et on
peut suspendre les lois de la nature.
Vicka Ivankovic
Les gens savent qu'il faut jeûner. Le jeûne inspire une peur
particulière à Satan. Il est très utile de sacrifier quelque chose à Dieu.
Qu'on essaie ! ("Je vois la Vierge", p. 177).
On peut jeûner les mercredis et vendredis au pain sec et à l'eau ,puis faire des
neuvaines de jeûne ensuite.
Dans la vie des Saints ,on trouve des récits intéressants:
Fondateur de la Congrégation des Ermites († 1142)
Dans la recherche d'une vie pénitente et mortifiée, il interdit à ses enfants spirituels l'usage du vin, de la viande et de toutes sortes de laitage. Il ordonna aussi que ses religieux mangeraient des herbes crues avec un peu de pain pendant trois jours de la semaine.
2 sermons de Saint Augustin
http://www.riposte-catholique.fr/leblogdumesnil/2013-21-saint-augustin-deux-sermons-sur-le-jeune
Extrait
2 sermons de Saint Augustin
http://www.riposte-catholique.fr/leblogdumesnil/2013-21-saint-augustin-deux-sermons-sur-le-jeune
Extrait
Pour recevoir la loi du Seigneur, Moïse jeûna et mérita de pouvoir s’entretenir avec Dieu. Dans un temps de sécheresse, Elie jeûna pour désarmer le courroux de Dieu et obtenir la pluie. Le jeûne de Daniel lui mérita d’échapper à la rage des lions affamés.
Les trois enfants dans la fournaise prouvèrent par le jeûne l’impuissance des faux dieux. Autant de jeûnes, David offrait à Dieu, autant il remportait de victoires.
Les Ninivites calmèrent par le jeûne le courroux de Dieu et méritèrent leur pardon ; la crainte des maux dont ils étaient menacés leur inspira même la pensée de condamner au jeûne leurs troupeaux, et le Seigneur, touché de ces manifestations de pénitence et de repentir, pardonna à cette ville coupable. Qui ne s’étonnerait, mes frères, d’un tel prodige dans lequel des animaux ont fait pour les hommes ce que les hommes ont coutume de faire pour les animaux !
Jésus-Christ, notre souverain Maître, a jeûné afin de vaincre le démon. C’est par le jeûne que les Apôtres se sont préparés à recevoir le Saint-Esprit.
Mais pourquoi faire ressortir l’efficacité du jeûne pour les hommes, quand nous le voyons hautement pratiqué par les femmes? Judith, armée du jeûne, a coupé la tête du tyran Holopherne. Suzanne a trouvé dans le jeûne le moyen de confondre les faux témoins. La reine Esther s’est livrée au jeûne pour déjouer l’habileté d’un persécuteur et sauver la vie à son peuple.
La sainte Ecriture nous offre ainsi de nombreux exemples des puissants effets opérés par le jeûne, comme, au contraire, elle déroule sous nos yeux les maux de toute sorte produits par la violation du jeûne. Le fils de Saül, Jonathan, ne sachant pas que son père avait prescrit un jeûne absolu, recueillit un peu de miel avec une baguette et le goûta ; or, cette violation compromit l’armée tout entière, et vengeance dut être tirée de cette faute quoique involontaire.
Saint Macaire
Saint Macaire
Anachorète/ ermite († 394)
Son recueillement était continuel; Macaire ne parlait qu'à Dieu. Ses austérités dépassaient toute imagination; après avoir vécu plusieurs années ne mangeant que des herbes crues, il en vint bientôt à ne manger qu'une fois par semaine. Non moins admirable était son détachement: un jour il présenta lui-même au voleur qui venait de dévaliser sa pauvre cellule un instrument de travail que le malheureux n'avait pas aperçu. L'âme de toutes ces héroïques vertus, c'étaient la contemplation et la prière; il y passait ses jours et ses nuits:
Docteur de l'Église (329-379)
Un très léger repas par jour, un sommeil très court sur la dure, de longues veilles, un vêtement léger par les temps les plus froids, tel était l'ordinaire de ce saint austère, "dont la pâleur, dit saint Grégoire, annonçait un mort plutôt qu'un vivant." Basile eut à souffrir d'infirmités continuelles; dans le temps de sa meilleure santé, dit-il lui-même, il était plus faible que ne sont les malades abandonnés des médecins. Malgré sa faiblesse, il châtiait son corps et le réduisait en servitude
Saint Antoine Abbé, Premier Père des Solitaires d'Égypte
(251-356) 17 janvier
"Si vous voulez être parfait, allez, vendez tout ce que vous avez et donnez-en le prix aux pauvres." Il prend aussitôt cette parole pour lui, et voulant l'accomplir à la lettre, il se retire dans le désert, où il partage son temps entre la prière et le travail; il fait son unique repas après le coucher du soleil, d'un peu de pain, de sel et d'eau, et garde parfois l'abstinence jusqu'à quatre jours entiers; le peu de sommeil qu'il se permet, il le prend sur une simple natte de jonc, sur un cilice ou sur la terre nue.
Saint Jean Chrysostome
Évêque et Docteur de l'Église (344-407) 27 janvier
Devenu clerc de l'Église d'Antioche, Chrysostome renonce complètement aux vanités du siècle; il ne paraît qu'avec une tunique pauvre; la prière, la méditation, l'étude de l'Écriture Sainte, partagent son temps: il jeûne tous les jours et prend sur le plancher de sa chambre le peu de sommeil qu'il accorde à son corps, après de longues veilles. S'élevant par degré dans les fonctions ecclésiastiques, il devient l'oeil, le bras, la bouche de son évêque. Son éloquence est si grande que toute la ville accourt à ses premières prédications où il y avait souvent jusqu'à cent mille auditeurs et plus à l'entendre.
Saint Romuald Abbé (906-1027) 7 février
Après avoir vécu sept ans dans un monastère de Saint-Benoît, il se sentit inspiré de mener la vie solitaire, et alla habiter avec un saint homme qui lui faisait réciter chaque jour de mémoire tout le psautier. Quand il faisait quelque faute, l'ermite, toujours armé d'une verge, lui donnait un rude coup sur l'oreille gauche. Romuald souffrait patiemment; cependant un jour, s'apercevant qu'il perdait l'ouïe du côté gauche, il pria le rude vieillard de le frapper sur l'oreille droite. Ce fait suppose un grand progrès dans la vertu.
Notre Saint jouit à un haut degré du don des larmes; il ne pouvait célébrer la Messe sans pleurer, et, pendant son oraison, vaincu par l'émotion et ravi en extase,
il s'écriait: "Jésus, mon cher Jésus! doux miel, ineffable désir, délices des Saints, suavité des Anges!"
Arrivé à une extrême vieillesse, il jeûnait encore tous les jours, et, pendant le carême, il se contentait d'une écuelle de légumes à son unique repas. Quelquefois il demandait certains mets afin de les voir, d'en faire le sacrifice à Dieu et de se moquer de la sensualité: "Voilà un bon morceau bien apprêté, Romuald, disait-il; tu le trouverais bien de ton goût, n'est-ce pas? Eh bien! Tu n'y toucheras pas, et tu n'en auras eu la vue que pour te mortifier davantage."
Jamais elle ne flattait son corps et quoiqu'elle fût d'une complexion très délicate, elle s'interdisait l'usage de la viande et du vin. Son humilité lui faisait éviter tout ce qui aurait pu sentir l'ostentation: elle mettait même autant de soin à cacher ses vertus,
Son lit était un peu de paille, sa nourriture fort grossière, encore ne mangeait-elle que pour soutenir son corps. Elle partageait tous ses moments entre la prière, la lecture et le travail des mains.
Sainte Euphrasie Vierge (382-412) 13 mars
Dès sa douzième année, elle pratiqua les jeûnes du monastère, et ne mangea qu'une fois le jour; plus tard, elle demeura jusqu'à deux ou trois jours sans prendre de nourriture; elle put même parfois jeûner sans manger, une semaine entière. Les occupations les plus viles avaient sa préférence: cette fille de prince balayait le couvent, faisait le lit de ses soeurs, tirait de l'eau pour la cuisine, coupait du bois, et faisait tout cela avec une joie parfaite.
Pour éprouver son obéissance, l'abbesse lui commanda un jour de transporter d'un endroit du jardin à l'autre d'énormes pierres que deux soeurs ensemble pouvaient à peine mouvoir. Elle obéit sur-le-champ, saisit les pierres les unes après les autres et les transporta sans difficulté au lieu indiqué. Le lendemain, elle dut les reporter à leur première place. Pendant trente jours on l'employa au même travail, sans qu'on put remarquer sur son visage aucune marque d'impatience.
Le démon, furieux de voir tant de vertu dans une frêle créature, lui fit une guerre acharnée. Un jour, il la jetait dans le puits où elle tirait de l'eau; une autre fois il la renversait sur la chaudière d'eau bouillante où elle faisait cuire le maigre repas de ses soeurs; mais la jeune sainte appelait Jésus à son secours et se riait des vains efforts de Satan. Les attaques les plus terribles furent celles où le malin esprit lui représentait, pendant son sommeil, les vanités et les plaisirs du siècle qu'elle avait quittés; mais elle en triomphait par un redoublement de mortifications et par le soin de découvrir à son abbesse tous les pièges de son infernal ennemi.
Saint Patrice Apôtre de l'Irlande (373-464) 17 mars
La foi se répandait comme une flamme rapide dans ce pays, qui mérita plus tard d'être appelée l'île des saints. Patrice avait peu d'auxiliaires; il était l'âme de tout ce grand mouvement chrétien; il baptisait les convertis, guérissait les malades, prêchait sans cesse, visitait les rois pour les rendre favorables à son oeuvre, ne reculant devant aucune fatigue ni aucun péril.
La prière était sa force; il y passait les nuits comme les jours. Dans la première partie de la nuit, il récitait cent psaumes et faisait en même temps deux cents génuflexions; dans la seconde partie de la nuit, il se plongeait dans l'eau glacée, le coeur, les yeux, les mains tournés vers le Ciel, jusqu'à ce qu'il eût fini les cinquante derniers psaumes.
Il ne donnait au sommeil qu'un temps très court, étendu sur le rocher, avec une pierre pour oreiller, et couvert d'un cilice, pour macérer sa chair même en dormant. Est-il étonnant qu'au nom de la Sainte Trinité, il ait ressuscité trente-trois morts et fait tant d'autres prodiges? Il mourut plus que nonagénaire, malgré ses effrayantes pénitences.
Mais il lui fallait la solitude; il la trouva dans une grotte sauvage, où, dégagé de toute préoccupation terrestre, il ne vécut que pour Dieu. Ses jours, ses nuits presque entières s'écoulaient dans une prière continuelle, dans l'adoration et la contemplation. Il jeûnait tous les jours; le lait d'une biche de la forêt, que Dieu lui envoyait, suffisait à son entretien.
Depuis trois ans, Gilles habitait ce lieu solitaire, quand un jour Wamba, roi des Visigoths d'Espagne, vint chasser jusque dans les forêts voisines avec une suite nombreuse. La biche qui nourrissait le saint ermite, poursuivie par les chiens allait succomber; enfin, exténuée de fatigue, elle vint se jeter aux pieds de son maître. Gilles, ému jusqu'aux larmes, pria le Seigneur de protéger la vie de l'innocent animal. Une flèche, lancée par un chasseur, vint frapper la main de l'homme de Dieu et lui fit une blessure qui ne devait jamais guérir. La biche était sauvée, car le roi, plein d'admiration pour cet homme qui lui apparaissait avec l'auréole de la sainteté sur le front, donna ordre de cesser la poursuite. Il fit même, à la demande de Gilles, bâtir là un monastère. Après avoir dirigé quelques temps ce monastère, Gilles chercha de nouveau la solitude, et revint enfin terminer ses jours parmi ses chers religieux.
Sainte Claire d'Assise dépassait toutes ses soeurs par sa mortification; sa tunique était la plus rude, son cilice le plus terrible à la chair; des herbes sèches assaisonnées de cendre formaient sa nourriture; pendant le Carême, elle ne prenait que du pain et de l'eau, trois fois la semaine seulement. Longtemps elle coucha sur la terre nue, ayant un morceau de bois pour oreiller.
12 août
deux extraits de témoignages qui ont été donnés lors du procès de canonisation de Sainte Claire :
Sœur Philippa (3ème témoin) : "Elle affligeait aussi son corps en ne mangeant rien durant trois jours de la semaine, à savoir les lundis, mercredis et vendredis; et les autres jours elle jeûnait au pain et à l'eau. Malgré tout, elle demeurait toujours joyeuse dans le Seigneur, elle ne paraissait jamais troublée, sa vie était toute angélique".
Sœur Aimée de Messire Martin de Corozano (4ème témoin) : "Une douceur merveilleuse émanait d'elle lorsqu'elle parlait : on avait l'impression qu'elle vivait déjà au ciel. Elle mangeait si peu qu'elle semblait nourrie par les anges".
http://chere-gospa.eklablog.com/faisons-des-neuvaines-de-jeune-peut-on-faire-des-neuvaines-de-jeune-qu-a94526882
Bienheureuse Marie Mancini
Veuve, Dominicaine († 1431)
Dieu l'éprouva encore par les pertes bien douloureuses de ses six enfants et de son époux lui-même. Elle rejeta dès lors toute alliance terrestre, fit voeu de jeûner quatre fois la semaine, de prendre chaque jour une rude discipline, et de ne se permettre un léger repos que sur un lit de planches. Bientôt même elle quitta le monde pour entrer au cloître, dans l'Ordre des Soeurs de Saint-Dominique. Désormais elle s'appellera soeur Marie. Là elle se distingue par d'héroïques excès de pénitence, qui lui méritent des visions célestes, et par un zèle admirable pour la délivrance des âmes du purgatoire.
Saint Nicolas Archevêque de Myre († 324)
Après un pèlerinage aux Lieux saints, Nicolas se retira à Myre, espérant échapper aux honneurs qu'il voulait éviter avec tant de soin, et à la mort de l'évêque de Myre, qui arriva peu de temps après, il fut élu pour lui succéder. Dès lors il s'appliqua à devenir le modèle de son troupeau. Il ne mangea plus qu'une fois le jour, et jamais de viande; il faisait toujours lire à sa table quelque livre de la Sainte Écriture; ses nuits se passaient en oraison, et la terre dure était sa couche pour le peu de repos qu'il prenait. Levé avant le jour, il réveillait ses clercs pour chanter des hymnes et des psaumes; aussitôt le soleil paru, il allait à l'église et employait le reste du jour à ses diverses fonctions pastorales.
Saint Yves Avocat (1253-1303) 19 mai
En 1285, Yves fut ordonné prêtre et nommé curé de Trédrez. Décidé à bien remplir ses nouveaux devoirs, il se démit sa charge d'Official.
Yves fut le modèle des pasteurs. Il était d'une humilité si profonde qu'il ne pouvait souffrir la plus petite louange. Il faisait toujours ses visites à pied, et portait des sandales comme les religieux de saint François, dont il avait embrassé le Tiers-Ordre. Étant simple étudiant à Paris, il avait commencé à s'abstenir de viande; à Orléans, il cessa de boire du vin et entreprit de jeûner tous les vendredis. Ensuite, augmentant de jour en jour ses mortifications, il jeûna au pain et à l'eau tous les mercredis, vendredis et samedis de l'année. Son lit n'était qu'un peu de paille sur une claie d'osier; et sa Bible, ou une pierre, lui servait d'oreiller... Il distribuait aux pauvres les revenus de son bénéfice et de son patrimoine.
Sainte Rose de Lima Vierge (1586-1617) 30 août
À l'exemple de sainte Catherine de Sienne, Rose se voua à une vie de pénitence. Dès son enfance, elle s'exerça au jeûne et put le pratiquer à un degré héroïque. Elle ne mangeait jamais de fruits. À six ans, elle jeûnait le vendredi et le samedi. À quinze ans, elle fit voeu de ne jamais manger de viande. Plus tard, elle ne mangea qu'une soupe faite de pain et d'eau, sans sel ni autre assaisonnement. Toutes les nuits, elle se frappait cruellement avec des chaînettes de fer, s'offrant à Dieu comme une victime sanglante pour l'Église, l'État, les âmes du purgatoire et les pécheurs. Non contente du lit de planches sur lequel elle reposa longtemps, elle se fit un lit avec des morceaux de bois liés avec des cordes; elle remplit les intervalles avec des fragments de tuiles et de vaisselle, les acuités tournées vers le haut. Rose coucha sur ce lit pendant les seize dernières années de sa vie.
. Sainte Julienne de Falconiéri Vierge (1270-1341)
Elle entra dans l'Ordre récemment fondé des Tertiaires Servites, où elle fit, sous la conduite de saint Philippe Bénizi, les plus grands progrès dans la vertu. A trente-six ans, elle était élue supérieure générale, malgré les réclamations de son humilité. Dès les commencements de sa vie religieuse, sa vie était très austère.
Elle consacrait le lundi au soulagement des âmes du purgatoire, et accompagnait ses prières de rudes pénitences et de cruelles flagellations. Le mercredi et le vendredi, elle gardait un jeûne absolu, ne prenant d'autre nourriture que la Sainte Eucharistie. Le samedi, elle jeûnait au pain et à l'eau en l'honneur de la très Sainte Vierge, et elle passait cette journée dans la compagnie de Marie, au pied de la Croix. Le vendredi, son âme était absorbée, souvent jusqu'à l'extase, dans la méditation de la passion du Sauveur.
Après sa mort, ses religieuses furent saisies d'émotion, en trouvant sur elle une ceinture de fer incrustée dans les chairs. Son divin Époux ne lui ménagea ni les tentations, ni les peines intérieures: "Seigneur, disait-elle un jour dans ses angoisses, que je souffre, s'il le faut, tous les tourments de l'enfer pendant toute l'éternité; mais, de grâce, ne permettez pas que je Vous offense!"
Saint Germain d'Auxerre Évêque (380-450)
Il ne fit plus désormais chaque jour qu'un seul repas, composé de pain d'orge trempé dans l'eau; il ne consentait à boire un peu de vin qu'aux solennités de Noël et de Pâques; il passait les nuits en oraison, n'accordant à la nature qu'un court sommeil sur des planches couvertes de cendre.
Saint François Caracciolo Confesseur
(1563-1608)
Trois fois la semaine il jeûnait au pain et à l'eau, portait habituellement un rude cilice, prenait toutes les nuits la discipline, et passait le temps du repos partie au pied du Très Saint-Sacrement et partie dans l'étude. Quand le sommeil le pressait, c'était souvent sur le marchepied de l'autel qu'il prenait le peu de repos qu'il accordait à la nature, et qui ne durait jamais plus de trois ou quatre heures. Il donnait sept heures chaque jour à la contemplation et à la méditation de la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ami de la pauvreté, si on lui donnait des vêtements neufs, il les changeait avec les habits les plus usés des simples frères; il évitait avec soin toutes les marques de distinction et d'honneur, disant: "Je n'en suis pas digne; la Compagnie ne me supporte que par charité." Il signait ordinairement ses lettres: François, pécheur.
Saint Philippe Benizi Religieux Servite
(† 1285)
Le jeûne était sa nourriture, les veilles son soulagement et son repos, l'entretien avec Dieu sa récréation et son divertissement. Il ne mangeait point de pain, mais seulement des herbes sauvages, et ne buvait que de l'eau; encore lui manqua-t-elle bientôt. La Providence vint alors à son secours, car il frappa trois fois la terre de son bâton, et il en sortit une fontaine abondante, devenue depuis doublement miraculeuse par les guérisons qui s'y sont opérées.
Saint Pierre Claver Apôtre des Noirs
(† 1654)
Le soir, épuisé de fatigues, asphyxié par les odeurs fétides, il ne pouvait plus se soutenir; cependant un morceau de pain et quelques pommes de terre grillées faisaient son souper; la visite au Saint-Sacrement, la prière, les disciplines sanglantes, occupaient une grande partie de ses nuits. Que de pécheurs il a convertis en leur disant, par exemple: "Dieu compte tes péchés; le premier que tu commettras sera peut-être le dernier!"
Saint Pacôme Abbé
(292-348)
Pacome se fit instruire, reçut le baptême et se rendit dans un désert, où il pria un solitaire de le prendre pour son disciple. "Considérez, mon fils, dit le vieillard, que du pain et du sel font toute ma nourriture; l'usage du vin et de l'huile m'est inconnu. Je passe la moitié de la nuit à chanter des psaumes ou à méditer les Saintes Écritures; quelques fois il m'arrive de passer la nuit entière sans sommeil." Pacôme, étonné, mais non découragé, répondit qu'avec la grâce de Dieu, il pourrait mener ce genre de vie jusqu'à la mort.
Un jour, il avait commandé à un saint moine d'abattre un figuier couvert de fruits magnifiques, mais qui était pour les novices un sujet de tentation: "Comment, saint Père, lui dit celui-ci, vous voulez abattre ce figuier, qui suffit à lui tout seul à nourrir tout le couvent?" Pacôme n'insista pas; mais, le lendemain, le figuier se trouvait desséché: ainsi Dieu voulait montrer le mérite de la parfaite obéissance.
Saint Jacques de la Marche Franciscain
(1391-1476)
Jamais il ne mangeait de viande; un peu de pain et quelques herbes étaient sa nourriture. Tous les jours il se donnait la discipline jusqu'au sang, et, pendant dix-huit ans, il porta sur sa chair nue un cilice avec une cotte de mailles armée de pointes de fer aiguës. Telle fut la préparation de l'apôtre.
Le jeûne et Medjugorje
http://medjugorjeetlagospa.blogspot.fr/2012/09/medjugorje-le-jeune-et-medjugorje.html
Pour finir,
Exemple en Hongrie :
une dame nous témoignait: 3 ans de prière,de jeûne et consécration du pays = nouveau gouvernement catholique.
une dame nous témoignait: 3 ans de prière,de jeûne et consécration du pays = nouveau gouvernement catholique.
Commentaire :
Le ministre hongrois Orban qui gouverne le pays est calviniste,donc protestant Sa femme est catholique romaine.ils sont même allés à Rome,voir Benoit XVI avec leurs enfants.
Le second témoignage est de janvier 2014,l'histoire d'Ivona
qui parle aussi du jeûne.
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