Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la sainte Face,
Docteur de l’Eglise, aussi nommée Thérèse de Lisieux :
« Céline, durant les brefs instants qui nous restent, ne
perdons pas de temps... sauvons les âmes... car les âmes se perdent comme des
flocons de neige ; Jésus pleure et nous ne pensons qu' à notre douleur sans
consoler notre Epoux.
Oh ! Chère Céline, vivons pour les âmes des prêtres ; ces
âmes devraient être plus transparentes que du cristal.
Hélas ! combien de
mauvais prêtres et combien de prêtres qui ne sont pas saints comme ils
devraient l'être ! »
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L'enfer selon
1905-1938.
Fin octobre 1936, Sœur Faustine dut descendre en enfer, lieu d’horreur, afin d’en rendre compte. Elle écrit dans son journal :
C’est un lieu de grands supplices. Et son étendue est terriblement grande. Genres de souffrances que j’ai vues :
4/- La quatrième : c’est le feu qui va pénétrer l’âme sans la détruire. C’est une terrible souffrance, car c’est un feu purement spirituel, allumé par la colère de Dieu.
Et malgré les ténèbres, les démons et les âmes damnées se voient mutuellement et voient tout le mal des autres et le leur.
6/-La sixième souffrance, c’est la continuelle compagnie de Satan.
7/- La septième souffrance : un désespoir terrible, la haine de Dieu, les malédictions, les blasphèmes.
Ce sont des souffrances que tous les damnés souffrent ensemble,
mais ce n’est pas la fin des souffrances. Il y a des souffrances, qui sont destinées aux âmes en particulier : ce sont les souffrances des sens.
Il y a de terribles caveaux, des gouffres de tortures où chaque supplice diffère de l’autre.
Je serais morte à la vue de ces terribles souffrances, si la Toute-Puissance de Dieu ne m’avait soutenue !
Que chaque pécheur sache qu’il sera torturé durant toute l’éternité par les sens qu’il a employés pour pécher !
J’écris cela sur ordre de Dieu pour qu’aucune âme ne puisse s’excuser disant qu’il n’y a pas d’enfer, ou, que personne n’y a été et ne sait comment c’est.
Moi, Sœur Faustine, par ordre de Dieu,
j’ai pénétré dans les abîmes de l’enfer, pour en parler aux âmes et témoigner que l’enfer existe. Je ne peux pas en parler maintenant. J’ai l’ordre de Dieu de le laisser par écrit.
Les démons ressentaient une grande haine envers moi. Mais l’ordre de Dieu les obligeait à m’être obéissants. Ce que j’ai écrit est un faible reflet des choses que j’ai vues.
Une chose que j’ai remarquée c’est qu’il y avait là beaucoup d’âmes qui doutaient que l’enfer existât.
Quand je suis revenue à moi, je ne pouvais pas apaiser ma terreur de ce que les âmes y souffrent si terriblement. Aussi je prie encore plus ardemment pour le salut des pécheurs. Sans cesse j’appelle la miséricorde divine sur eux.
Ô mon Jésus, je préfère agoniser jusqu'à la fin du monde dans les plus grands supplices que de Vous offenser par le moindre péché !
<< Pendant un instant , ainsi écrit-elle le 9
février 1937, le Seigneur m’a montré les péchés commis aujourd’hui
dans le monde. J’ai eu si peur que je me suis évanouie.
Bien que je connaisse
la profondeur insondable de la miséricorde divine, j’ai été surprise que Dieu
permette au monde de continuer à vivre ainsi. Aussi m’a-t-il fait comprendre
que
les élus constituent un contre-poids. Lorsque leur nombre sera complet, ce sera la fin du monde…>>
les élus constituent un contre-poids. Lorsque leur nombre sera complet, ce sera la fin du monde…>>
SOURCES
http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=faustine_journal_699_750
http://www.seraphim-marc-elie.fr/article-34532607.html
L'enfer selon Soeur Josefa Menendez
1890-1923
« Soudain - écrit encore Josefa - toute souffrance disparut.
Une paix immense envahit mon âme. Jésus était là, très beau,resplendissant de lumière, sa Tunique paraissait d'or et son Cœur était comme un
Une paix immense envahit mon âme. Jésus était là, très beau,resplendissant de lumière, sa Tunique paraissait d'or et son Cœur était comme un
incendie! »« - Cette âme - dit-Il - nous l'avons gagnée! »
« Je Lui rendis grâces et je L'adorai avec un grand respect, car la Majesté de Dieu était en Lui. Je Lui
demandai pardon de mes péchés et je Le suppliai de me garder toujours fidèle, car je me vois si faible!...
Cependant, Il sait bien que je ne désire rien autre que de Le consoler et de L'aimer. »
Dès après l'oraison et la sainte Messe, Josepha fait les balayages dont elle est chargée, elle est fidèle à son emploi, on la voit au repassage, elle entretient la chapelle des Œuvres...
donné à la couture et au raccommodage. Les petits dévouements de surplus qui ne manquent pas dans la
maison, paraissent lui revenir de droit. Elle est précieuse, car on la trouve toujours active, intelligente
dans son travail et, plus encore, dévouée et oublieuse d'elle-même....
À travers ces deux mois - décembre 1921 et janvier 1922 - comme en tous ceux qui vont suivre, rien de
tout cela n'est changé. Bien qu'aux limites de ses forces, elle reprend son emploi dès que le démon disparaît, avec un courage souvent héroïque, comme si rien ne s'était passé....
mystérieuse descente en enfer.
Déjà, depuis le premier lundi du Carême, 6 mars peu après la disparition de Notre-Seigneur, des voix
infernales l'ont, à plusieurs reprises, douloureusement impressionnée.
Des âmes tombées dans l'abîme
Des âmes tombées dans l'abîme
viennent, sans qu'elle les voie, lui reprocher son manque de générosité. Elle en demeure bouleversée....
Elle entend les cris de désespoir comme ceux-ci :
« - Je suis pour toujours là où l'on ne peut
plus aimer ! ... Que le plaisir a été court et le
malheur est éternel ! ... Qu'en reste-t-il ?... Haïr d'une haine infernale et cela pour toujours! ».
plus aimer ! ... Que le plaisir a été court et le
malheur est éternel ! ... Qu'en reste-t-il ?... Haïr d'une haine infernale et cela pour toujours! ».
« Oh! - écrit-elle - savoir la perte d'une âme et ne pouvoir jamais rien pour elle!... Savoir que toute
l'éternité, il y aura une âme qui maudira Notre-Seigneur et qu'il n'y a plus de remède!...
Même si je pouvais souffrir tous les tourments du monde... quelle terrible douleur ! ... Il vaudrait mieux mourir mille
Même si je pouvais souffrir tous les tourments du monde... quelle terrible douleur ! ... Il vaudrait mieux mourir mille
fois que d'être responsable de la perte d'une âme! »......
« Dans la nuit du mercredi au jeudi 16 mars, vers dix heures - écrit-elle - je commençai à entendre,
comme les jours derniers, un bruit confus de cris et de chaînes.
Je me levai, je m'habillai et, tremblante de
Je me levai, je m'habillai et, tremblante de
peur, je me mis à genoux près de mon lit. Le bruit se rapprochait. Je sortis du dortoir, ne sachant que
faire, j'allai à la cellule de notre bienheureuse Mère, puis je revins au dortoir.
Le même bruit terrible m'environnait toujours. Tout à coup, je vis le démon en face de moi, il criait :
Le même bruit terrible m'environnait toujours. Tout à coup, je vis le démon en face de moi, il criait :
« Instantanément, je ne vis plus où j'étais, je sentis qu'on me liait étroitement et que l'on m'entraînait.
D'autres voix rugissaient :
« - Ce ne sont pas les pieds qu'il faut lui attacher, c'est le cœur! » « Et le démon répondait :
« - Il n'est pas à moi! »
« Alors, on me tira à travers un long chemin plongé dans l'obscurité. Je commençai à entendre detoutes parts des cris horribles.
Dans les parois de cet étroit
corridor, les unes en face des autres, il y avait comme des niches d'où sortait de la fumée presque sans flammes, et dont l'odeur était intolérable.
De là,des voix proféraient toutes sortes de blasphèmes et des paroles impures. Les unes maudissaient leur corps, les autres leurs parents.
D'autres se reprochaient de n'avoir pas profité de l'occasion ou de la lumière pour abandonner le mal. Enfin, c'était une confusion de cris pleins de rage et de désespoir.
« ... Je fus tirée à travers cette sorte de corridor qui n'avait pas de fin.
Puis, on me donna un coup
Puis, on me donna un coup
violent qui m'enfonça, pliée en deux, dans une de ces niches.
Je me sentis comme pressée entre des
Je me sentis comme pressée entre des
planches incendiées et transpercée de part en part d'aiguilles brûlantes.
En face de moi, à côté de moi,
En face de moi, à côté de moi,
des âmes me maudissaient et blasphémaient. C'est ce qui me fit souffrir le plus.... Mais ce qui ne peut
« Il me semble que j'ai passé de longues années dans cet enfer - poursuivent les notes - et
cependant cela n'a duré que six ou sept heures....
Tout à coup, on me retira violemment et je me trouvai dans un lieu obscur où le démon, après m'avoir frappée, disparut et me laissa libre....
Je ne puis dire ce que je sentis dans mon âme, quand je me rendis compte que j'étais vivante et que je pouvais encore aimer Dieu!
Tout à coup, on me retira violemment et je me trouvai dans un lieu obscur où le démon, après m'avoir frappée, disparut et me laissa libre....
Je ne puis dire ce que je sentis dans mon âme, quand je me rendis compte que j'étais vivante et que je pouvais encore aimer Dieu!
« ... Pour éviter cet enfer et bien que j'aie si peur de souffrir, je ne sais ce que je suis prête à endurer.Je vois clairement que toutes les souffrances du monde ne sont rien en comparaison de la douleur de ne
pouvoir plus aimer,
car là on ne respire que haine et soif de la perte des âmes!...» Dès lors, Josefa connaît fréquemment cette douleur mystérieuse. ...
car là on ne respire que haine et soif de la perte des âmes!...» Dès lors, Josefa connaît fréquemment cette douleur mystérieuse. ...
il me semble que j'y demeure de longues années. J'ai beaucoup souffert, mais le plus grand des
tourments est de me croire, pour toujours, incapable d'aimer Notre-Seigneur.
Aussi, quand je reviens à la
Aussi, quand je reviens à la
vie, je suis folle de joie. Je crois que je L'aime plus que jamais et que, pour le Lui prouver, je suis prête à
souffrir tout ce qu'Il voudra. Il me semble surtout que j'estime et que j'aime ma vocation à la folie.»
Elle ajoute quelques lignes plus loin :
« Ce que je vois me donne un grand courage pour souffrir. Je comprends le prix des moindres sacrifices: Jésus les recueille et s'en sert pour sauver des âmes.
C'est un grand aveuglement d'éviter la
C'est un grand aveuglement d'éviter la
souffrance, même en de très petites choses, car non seulement elle est d'un grand prix pour nous, mais
elle sert à préserver beaucoup d'âmes de si grands tourments. »
« Quand j'arrive en ce lieu - écrit-elle le dimanche 26 mars - j'entends des cris de rage et de joie
infernale parce qu'une âme de plus est plongée dans ces tourments ! ...
« Je n'ai plus conscience à ce moment d'être déjà descendue dans l'enfer, il me semble toujours que c'est la première fois.
Il me semble aussi y être pour l'éternité et c'est ce qui me fait tant souffrir, car je
Il me semble aussi y être pour l'éternité et c'est ce qui me fait tant souffrir, car je
me rappelle que je
connaissais et que j'aimais Notre-Seigneur... que j'étais religieuse,
qu'Il m'avait fait de grandes grâces et donné de nombreux moyens pour me sauver. Qu'ai-je donc fait pour perdre tant debiens?... Comment ai-je été si aveugle?... Et maintenant, il n'y a plus de remède !
connaissais et que j'aimais Notre-Seigneur... que j'étais religieuse,
qu'Il m'avait fait de grandes grâces et donné de nombreux moyens pour me sauver. Qu'ai-je donc fait pour perdre tant debiens?... Comment ai-je été si aveugle?... Et maintenant, il n'y a plus de remède !
... Je me souviens aussi de mes communions, de mon Noviciat. Mais ce qui me tourmente le plus, c'est que j'aimais tant le Cœur
de Jésus! Je Le connaissais et Il était tout mon Trésor.... Je ne vivais que pour Lui ! ... Comment vivre
maintenant sans Lui?... sans L'aimer?... enveloppée de ces blasphèmes et de cette haine?
« Mon âme est oppressée et brisée à un point que je ne peux pas expliquer, car c'est indicible.... »
« Le démon - écrit-elle le jeudi 30 mars - est plus furieux que jamais, car il veut perdre trois âmes. Il
criait avec fureur aux autres :
« - Qu'elles ne s'échappent pas... elles s'en vont... allez, allez ferme! »
« Et j'entendais des cris de rage qui lui répondaient de loin.» Deux ou trois jours de suite, elle est témoin de cette lutte.
« Je suppliai Notre-Seigneur de faire de moi tout ce qu'Il voudra, pourvu que ces âmes ne se perdent
pas - écrit-elle en revenant de l'abîme, le samedi 1er avril. -
Je me tournai aussi vers la Sainte Vierge et Elle me donna une grande paix, car Elle me laissa décidée à souffrir n'importe quoi pour les sauver. Je
Je me tournai aussi vers la Sainte Vierge et Elle me donna une grande paix, car Elle me laissa décidée à souffrir n'importe quoi pour les sauver. Je
crois qu'Elle ne permettra pas que le démon ait la victoire. »
Le dimanche 2 avril, dimanche de la Passion, elle écrit de nouveau :
« - Ne les lâchez pas! Soyez attentifs à tout ce qui peut les troubler... qu'elles ne s'échappent pas ! ...
obtenez qu'elles se désespèrent ! ... »
« C'était une confusion de cris et de blasphèmes. Tout à coup, jetant un hurlement de rage, il cria :
« - Peu importe! Il m'en reste encore deux. Enlevez-leur la confiance! »
« Je compris que l'une de ces âmes venait de lui échapper pour toujours. »
« - Vite, vite... - rugissait-il - que ces deux-là n'échappent pas ! Saisissez-les, qu'elles se désespèrent ! ...Vite... elles s'en vont! »
« Alors, il se fit dans l'enfer comme un grincement de dents et, dans une fureur indescriptible, le
démon rugit :
« - Oh ! Puissance ! ... Puissance de ce Dieu ! ... qui a plus de force que moi!... Une me reste encore... et
celle-là, je ne Le laisserai pas s'en emparer. »
« L'enfer ne fut plus qu'un cri de blasphème dans un désordre de plaintes et de gémissements.
Je compris alors que ces âmes étaient sauvées. Mon cœur fut rempli de joie, quoique dans l'impossibilité de
Je compris alors que ces âmes étaient sauvées. Mon cœur fut rempli de joie, quoique dans l'impossibilité de
faire un seul acte d'amour, malgré son besoin d'aimer....
Cependant, je ne sens pas cette haine de Notre-
Cependant, je ne sens pas cette haine de Notre-
Seigneur qu'ont ces malheureuses âmes qui m'entourent, et quand je les entends maudire et blasphémer,
c'est une douleur telle, que je souffrirais je ne sais quoi pour qu'Il ne soit plus ainsi outragé et offensé. Ce
dont j'ai peur, c'est qu'avec le temps, je ne devienne comme les autres. C'est ce qui me fait tant souffrir,
car je me rappelle toujours combien je L'aimais et comme Il était bon pour moi!
« J'ai beaucoup souffert - continue-t-elle - surtout ces derniers jours.
C'est comme si un ruisseau de feu
C'est comme si un ruisseau de feu
passait par ma gorge et traversait tout mon corps, en même temps qu'il se trouve enserré entre des planches de feu, comme je l'ai déjà dit, je ne peux pas exprimer cette douleur, elle est extrême!
Il semble que les yeux sortent de leur orbite comme s'ils en étaient arrachés, les nerfs sont tirés, le corps plié en deux ne peut se mouvoir, une odeur infecte envahit tout (1) ....
comparaison de l'âme qui connaît la Bonté de Dieu et se voit obligée de Le haïr, souffrance encore bien
plus grande, si elle L'a beaucoup aimé! »
SOURCES
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L'enfer selon
Sainte Thérèse d’Avila 1515-1582
Chapitre 32 Vision de l’enfer et fondation de San Jose.
Déjà, depuis longtemps, Notre-Seigneur m’avait accordé la plupart des grâces dont j’ai parlé et d’autres encore fort insignes,lorsqu’un jour, étant en oraison, je me trouvai en un instant, sans savoir de quelle manière, transportée dans l’enfer.
Je compris que Dieu voulait me faire voir la place que les démons m’y avaient préparée, et que j’avais méritée par mes péchés. Cela dura très peu ; mais quand je vivrais encore de longues années, il me serait impossible d’en perdre le souvenir.
L’entrée de ce lieu de tourments me parut semblable à une de ces petites rues très longues et étroites, ou, pour mieux dire, à un four extrêmement bas, obscur, resserré.
Le sol me semblait être une eau fangeuse, très sale, d’une odeur pestilentielle, et remplie de reptiles venimeux.
Le sol me semblait être une eau fangeuse, très sale, d’une odeur pestilentielle, et remplie de reptiles venimeux.
A l’extrémité s’élevait une muraille, dans laquelle on avait creusé un réduit très étroit où je me vis enfermer.
Tout ce qui, jusqu’à ce moment, avait frappé ma vue, et dont je n’ai tracé qu’une faible peinture, était délicieux en comparaison de ce que je sentis dans ce cachot,
Tout ce qui, jusqu’à ce moment, avait frappé ma vue, et dont je n’ai tracé qu’une faible peinture, était délicieux en comparaison de ce que je sentis dans ce cachot,
Nulle parole ne peut donner la moindre idée d’un tel tourment, il est incompréhensible.
Je sentis dans mon âme un feu dont, faute de termes, je ne puis décrire la nature, et mon corps était en même temps en proie à d’intolérables douleurs.
Je sentis dans mon âme un feu dont, faute de termes, je ne puis décrire la nature, et mon corps était en même temps en proie à d’intolérables douleurs.
J’avais enduré de très cruelles souffrances dans ma vie, et, de l’aveu des médecins, les plus grandes que l’on puisse endurer ici-bas ; j’avais vu tous mes nerfs se contracter à l’époque où je perdis l’usage de mes membres ; en outre, j’avais été assaillie par divers maux dont quelques-uns, comme je l’ai dit, avaient le démon pour auteur.
Tout cela, néanmoins, n’est rien en comparaison des douleurs que je sentis alors ; et ce qui y mettait le comble, c’était la vue qu’elles seraient sans interruption et sans fin.
Mais ces tortures du corps ne sont rien à leur tour auprès de l’agonie de l’âme. C’est une étreinte une angoisse, une douleur si sensible, c’est en même temps une si désespérée et si amère tristesse, que j’essaierais en vain de les dépeindre.
Si je dis qu’on se sent continuellement arracher l’âme, c’est peu ; car dans ce cas, c’est une puissance étrangère qui semble ôter la vie, mais ici, c’est l’âme qui se déchire elle-même.
Non, jamais je ne pourrai trouver d’expression pour donner une idée de ce feu intérieur et de ce désespoir, qui sont comme le comble de tant de douleurs et de tourments. Je ne voyais pas qui me les faisait endurer, mais je me sentais brûler et comme hacher en mille morceaux : je ne crains pas de le dire, le supplice des supplices, c’est ce feu intérieur et ce désespoir de l’âme.
Toute espérance de consolation est éteinte dans ce pestilentiel séjour ; on ne peut ni s’asseoir ni se coucher, car l’espace manque dans cette sorte de trou pratiqué dans la muraille ;
et les parois elles-mêmes, effroi des yeux, vous pressent de leurs poids. Là, tout vous étouffe ; point de lumière ; ce ne sont que ténèbres épaisses ; et cependant, ô mystère ! sans qu’aucune clarté brille, on aperçoit tout ce qui peut être pénible à la vue.
Il ne plut pas à Notre-Seigneur de me donner alors une plus grande connaissance de l’enfer. Il m’a montré depuis, dans une autre vision, des choses épouvantables, des châtiments encore plus horribles à la vue, infligés à certains vices ; mais comme je n’en souffrais point la peine, mon effroi fut moindre.
Dans la première vision, au contraire, ce divin Maître voulut que j’éprouvasse véritablement ces tourments et cette peine dans mon esprit, comme si mon corps les eût soufferts. J’ignore la manière dont cela se passa, mais je compris bien que c’était une grâce insigne, et que le Seigneur avait voulu me faire voir, de mes propres yeux, de quel supplice sa miséricorde m’avait délivrée.
Car tout ce qu’on peut entendre dire, de l’enfer, ce que j’en avais lu ou appris dans mes propres méditations, quoique j’aie assez rarement approfondi ce sujet, la voie de la crainte ne convenant pas à mon âme, tout ce que les livres nous disent des déchirements et des supplices divers que les démons font subir aux damnés, tout cela n’est rien auprès de la peine, d’un tout autre genre, dont j’ai parlé ;
il y a entre l’un et l’autre la même différence qu’entre un portrait inanimé et une personne vivante ; et brûler en ce monde est très peu de chose, en comparaison de ce feu où l’on brûle dans l’autre.
Je demeurai épouvantée, et quoique six ans à peu près se soient écoulés depuis cette vision, je suis en cet instant saisie d’un tel effroi en l’écrivant, que mon sang se glace dans mes veines. Au milieu des épreuves et des douleurs, j’évoque ce souvenir, et dès lors tout ce qu’on peut endurer ici-bas ne me semble plus rien, je trouve même que nous nous plaignons sans sujet.
Je le répète, cette vision est à mes yeux une des plus grandes grâces que Dieu m’ait faites ; elle a contribué admirablement à m’enlever la crainte des tribulations et des contradictions de cette vie ; elle m’ a donné du courage pour les souffrir ; enfin, elle a mis dans mon cœur la plus vive reconnaissance envers ce Dieu qui m’a délivrée, comme j’ai maintenant sujet de le croire, de maux si terribles et dont la durée doit être éternelle.
Depuis ce jour, encore une fois, tout me parait facile à supporter, en comparaison d’un seul instant à passer dans le supplice auquel je fus alors en proie. Je ne puis assez m’étonner de ce qu’ayant lu tant de fois des livres qui traitent des peines de l’enfer, j’étais si loin de m’enformer une idée juste, et de les craindre comme je l’aurais dû. .........
http://www.carmel.asso.fr/Vision-de-l-enfer-et-fondation-de.html
FATIMA
Vendredi 13 juillet 1917.
Vision de l'enfer
Disant ces paroles, Elle ouvrit les mains. Le reflet de la
lumière qui s'en dégageait parut pénétrer la terre. Les enfants virent alors
comme un océan de feu, où étaient plongé les démons et les âmes des damnés.
Celles-ci étaient comme des braises transparentes, noires ou presque, ayant
formes humaines. Elles flottaient dans cet océans de fumée. Les cris et les
gémissements de douleur et de désespoir horrifiaient et étaient effrayantes !
Les démons se distinguaient des âmes des damnés par des
formes horribles et répugnantes d'animaux effrayants et inconnus, mais
transparents comme de noirs charbons embrasés.
« Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres
pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion de mon
Cœur Immaculé. Si l'on fait ce que Je vais vous dire, beaucoup d'âmes se
sauveront et l'on aura la paix.
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Traité de l'enfer de Sainte Franoise Romaine
détaille les châtiments les souffrances des sens.
Commentaires :
On retrouve dans ces 3 récits, les mêmes détails sur l'Enfer:
1/ La perte de Dieu. (Soeur Josefa Menedez décrit très bien sa désorientation dans son récit.)
2/Les remords de la conscience. (une âme damnée l'exprime très bien dans le récit de Soeur Josefa Menendez )
3/ Le feu qui fait souffrir l'âme sans la détruire.( Il est présent dans les 3 récits.)
4/ Les ténèbres, l'odeur pestilantielle ,
aussi mentionnée dans les 3 récits.
5/Malgré les ténèbres, les damnés et les démons
se voient et aussi les pêchés commis.Idem, c'est mentionné dans les récits.
6/La haine de Dieu, les blasphèmes, les malédictions proférés par les damnés.
7/Les souffrances infligés à certains vices dans
des cavités de torture.
LXI. FRAGMENT SUR LA DESCENTE AUX ENFERS
LA DOULOUREUSE PASSION de Notre Seigneur Jésus-Christ
D'APRES LES MEDITATIONS D'ANNE CATHERINE EMMERICH
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AUTRES SOURCES
http://lepeupledelapaix.forumactif.com/t28869-la-vision-de-lenfer-de-sainte-veronique-giuliani-1660-1727
http://jesusmarie.free.fr/elus.html
http://enfer-catholique.blogspot.fr/search/label/4...R%C3%A9v%C3%A9lations%20priv%C3%A9es%20de%20J%C3%A9sus
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