dimanche 3 janvier 2016

1947 LA FRANCE EN DANGER, MARTHE ROBIN ET L'ILE BOUCHARD

1947 LA FRANCE EN DANGER, MARTHE ROBIN ET L'ILE BOUCHARD




On l’a oublié : en 1947, la France et toute une partie de l’Europe étaient ébranlées par l’agitation communiste. Le PCF, parti inféodé à Moscou tentait de prendre le pouvoir en multipliant les grèves et les sabotages, en occupant les mines de charbon et les arsenaux.



Le gouvernement veut tenter de reprendre l’initiative en attaquant les arsenaux à partir du 10 décembre à l’aube. Robert Schuman, président du Conseil, a décidé de résister, mais sans grand espoir.



 « Nous nous battrons, mais nous serons battus », dit Jules Moch, ministre de l’Intérieur.
.Le 8 décembre au matin, au moment où la situation est la plus difficile et au moment où tout le monde pense que la France ne peut éviter la guerre civile,




8 décembre 1947


le père Finet monte chez Marthe Robin et il lui dit : « La France est fichue, nous allons avoir la guerre civile ».






Mais Marthe lui répond : 


« Non, mon père, la Vierge Marie va sauver la France à la prière des petits enfants ».



sources

http://fr.aleteia.org/2015/12/27/quelle-importance-reconnaitre-aux-apparitions-de-marie-a-lile-bouchard/

http://www.martherobin.com/site/vie/essentiels/rayonnement/apparition-ile-bouchard.htm

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1947-1948 CHRONOLOGIE DES EVENEMENTS en France


16 janvier :
élection de Vincent Auriol à la présidence de la IVe République jusqu'en 1954. Début de la IVe République en France en octobre 1946 (fin en 1958);Son unique mandat est marqué par la guerre d'Indochine et par la mise en place de la « troisième force », 

coalition politique regroupant plusieurs partis pour rivaliser avec les communistes et les gaullistes. À l'issue de son mandat en 1951, Vincent Auriol refusera de se représenter.




démission du président du conseil du troisième gouvernement Blum;
loi sur le nouveau statut des Charbonnages de France, réduisant le rôle des syndicats et des salariés; entrée en vigueur du premier plan quinquennal, dit « de modernisation et d'équipement », dû à Jean Monnet. Il donne la priorité au développement de l’énergie et de la sidérurgie.




1/UN GOUVERNEMENT DE COALITION AVEC DES COMMUNISTES SE FORME.





22 janvier : début du premier gouvernement Ramadier président du Conseil jusqu'au 21 octobre 1947, élargi aux  centristes (MRP), les socialistes (SFIO) et les communistes (PCF) (tripartisme).





La CGT obtient 59 % des voix lors des premières élections à la Sécurité Sociale, mais la CFTC enregistre un percée avec 26 % des voix. 


29 mars :Mouvements indépendantistes à Madagascar
Une insurrection contre la présence française à Madagascar débute dans la nuit. 150 français sont tués.



La rébellion indépendantiste inspirée par le Mouvement démocratique de rénovation malgache sera sévèrement réprimée par le France.



Cette dernière enverra un corps expéditionnaire de 18 000 hommes pour y mettre fin. La répression entraînera la mort de 1 900 malgaches et 550 européens.


14 avril
Fondation du Rassemblement du Peuple Français
Afin de promouvor ses idées, Charles de Gaulle crée son parti qui n'en est pas un. Le Rassemblement du peuple (RPF) rassemble autour du général de nombreux hommes politiques qui appartiennent en fait à d'autres formations.



 De surcroît, luttant contre le "régime des partis", de Gaulle ne souhaite pas que son mouvement soit considéré comme tel. 
Le RPF connaîtra le succès électoral lors des municipales de 1947 mais s'affaiblira pour ne faire qu'un score moyen aux Législatives de 1951. Finalement, de Gaulle quittera la politique en 1953, entamant ainsi sa "traversée du désert".




24 avril : Le gouvernement ramène de 300 à 250 grammes la ration quotidienne de pain.









25 avril : Début de la grève chez Renault.
1er mai, grandes manifestations pour les revendications à l'appel de la CGT.




4 mai : devant l’opposition des ministres communistes à sa politique économique et salariale, le président du Conseil Ramadier demande un vote de confiance .
Les députés communistes refusent de voter la confiance au président du Conseil Ramadier.











2/ LES COMMUNISTES QUITTENT LE GOUVERNEMENT DE COALITION -
DEBUT DES GRANDES GREVES.


5 mai :
les ministres communistes sont renvoyés du gouvernement. Fin du tripartisme (PCF, MRP(démocrates chrétiens) et SFIO (socialiste)) et création de la Troisième Force;


19 mai : Fin de la grève chez Renault.


juin 1947 Vagues de grèves insurrectionnelles visant à contrer le plan Marshall.




En juin 1947, grèves chez Citroën, à la SNCF, dans les banques, dans les grands magasins. Le président du Conseil Paul Ramadier parle de « chef d'orchestre clandestin ».


2 juin : grève des cheminots, bientôt suivis par les employés d’EDF-GDF, puis par les employés de banque et les mineurs. Dans un contexte de bas salaires et de pénurie, le gouvernement doit affronter un important mouvement de revendication sociale.






3/ LE PLAN MARSHALL ET LES USA ENTRENT EN SCENE



5 juin : annonce du Plan Marshall, en vue de la reconstruction économique de l'Europe et pour lutter contre le communisme.






30 juin : le ministre de l’Intérieur français Édouard Depreux révèle le complot du Plan Bleu, formé par des anti-communistes



En juillet, grèves à EDF, puis chez Peugeot, Berliet, Michelin. 






Le 1er août, accord CGT / CNPF pour une augmentation de 11 % dénoncé par le gouvernement.

27 aôut La ration est effectivement ramenée à 200 grammes  après avoir été à 300 grammes en 1946.





22 septembre : adoption du plan Marshall par la Conférence de Paris.

 23 septembre : A Verdun,éclatent les premiers incidents violents. Quelques centaines de militants communistes et de mécontents bloquent des péniches dont une cargaison de sucre  destinée à l'Allemagne. Le lendemain deux autres péniches sont bloquées à Ligny-en-Barrois. 

Le 30 septembre : le gouvernement envoie 500 gardes mobiles, la troupe et des blindés pour prendre d'assaut les barricades défendues par les manifestantEs. Des militants arrêtés sont échangés contre un policier capturé dans les bagarres. Le sucre part en Allemagne, protégé militairement, mais à Epernay des écluses sabotées immobilisent d'autres péniches



30 septembre-5 octobre : Sommet de neuf partis communistes européens, sous l’égide du PC soviétique, à Szlarska-Poreba en Pologne. Adoption de la doctrine Jdanov de la guerre froide. 
Les PC italien et français sont tancés pour leur « crétinisme parlementaire ».



5 octobre :Création du Kominform

Après une réunion organisée en Pologne réunissant neuf PC européens, le Kominform est créé. Présenté comme une réformation du Komintern, ce bureau d’information a en réalité des objectifs bien différents d’une Internationale communiste. De fait, il réduit son champ d’action à l’Europe et c’est à cette occasion que le rapport Jdanov est rendu.




 Son rédacteur critique d’ailleurs les PC français et italiens pour leur participation dans des gouvernements socialistes qui sont invités à rejoindre l’opposition contre les "socialistes de droite".

Opérant jusqu’à la mort de Staline, le Kominform aura avant tout pour fonction de vérifier que les communistes européens s’alignent bien sur la politique de Moscou. Ainsi, les Yougoslaves seront bientôt exclus et tous les PC devront chasser les titistes, accusés de déviance idéologique.

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4/ EN REPONSE AU PLAN MARSHALL, LE PCF APPUYE PAR STALINE SOUTIENNENT LES GREVISTES.



Devant la nouvelle politique russe, le parti communiste amorça un virage décisif. Durant les premiers mois de 1947, les parlementaires communistes s’opposent ouvertement à la politique du gouvernement dans beaucoup de domaines.

Le 2 octobre, au cours d'un grand meeting au « Vel'd'Hiv » Maurice Thorez, secrétaire général du P.C.F., déclara que le moment était venu « d’imposer un gouvernement démocratique où la classe ouvrière et son parti exercent enfin un rôle dirigeant ».

Les grèves se déclenchèrent de tous les côtés. 

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10 octobre; les mineurs des salins de Varangeville et de Saint-Nicolas se mettent en grève pour protester contre de nouveaux envois de sucre et réclamer du pain. le gouvernement fait charger leur cortège à Nancy et disperse les mineurs à coups de grenades. On relève trois blessés graves.

 13 octobre à Marseille, Maurice Thorez, devant 100 000 personnes, fait un réquisitoire contre le gouvernement Ramadier : abandon des intérêts véritables de la France et asservissement à l'impérialisme américain ». Il lance une pétition nationale pour exiger des réparations de guerre allemandes.

Le 14 octobre « le métro » parisien s'arrête. La police à 3 h du matin chasse les grévistes du dépôt « Championnet » 




 15 octobre La police défonce les portes du dépôt de Pantin pour y faire de même. Les grévistes ripostent le lendemain en attaquant les autobus conduits par des « jaunes » et un tram de pommes de terre dont ils se répartissent le contenu. Cheminots et métallurgistes menacent de se joindre au mouvement tandis que les ouvriers des Travaux Publics de Lyon et les marins du commerce débrayent. 

Le travail reprend le 20 octobre, au moment des élections municipales qui se déroulent dans une atmosphère troublée par de fréquentes bagarres





19-26 octobre : victoire du RPF (Gaullistes) aux élections municipales.
 Le MRP(démocrates chrétiens) s’effondre, passant de 23 à 10 % des suffrages. Communistes et socialistes obtiennent respectivement 30 et 14 % des voix





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5/ LES GOUVERNEMENTS DE COALITION IMPUISSANTS A REGLER LES GREVES.



21 octobre : fin du premier gouvernement Ramadier.

22 octobre : début du deuxième gouvernement Ramadier président du Conseil.


C'est un gouvernement de transition, et de troisième force, il regroupe les Démocrates chrétiens (MRP), les socialistes (SFIO) et les radicaux. 
Il tombera le 19 novembre 1947.




Le 28 octobre, les militants communistes  parisiens descendent dans la rue pour protester contre la tenue, salle Wagram, d'un meeting d'anciens « collabos ». Les heurts avec la police, très violents, font 300 blessés. Puzzuoli, un cheminot ancien FFI est matraqué et succombe à ses blessures.


10 novembre - 9 décembre 1947 : début à Marseille d’un vaste mouvement de grèves insurrectionnelles qui va agiter le pays durant plusieurs mois et opposer violemment les manifestants aux forces de l’ordre que dirige le ministre de l’Intérieur Jules Moch.

Le 10 novembre 1947
Protestant au début contre l'augmentation du tarif des tramways. Quatre grévistes sont inculpés suite aux manifestations. Pour les libérer, 4 000 manifestants entrent dans le Palais de justice, puis vont à l'Hôtel de ville. Ils y insultent et défenestrent l'avocat gaulliste Michel Carlini, devenu conseiller municipal en battant d'une voix le communiste Jean Cristofol.

 Les manifestants attaquent ensuite, la nuit, les bars louches près de l'Opéra. Le jeune ouvrier communiste Vincent Voulant est abattu par des mafieux du clan Guérini. Lors de ses obsèques, le 14 novembre, trois salariés marseillais sur quatre sont en grève.

Le 14 novembre 1947, le Conseil des Ministres annonce une hausse importante du tarif du gaz et de l’électricité, ainsi que de la S.N.C.F.

Les 13 et 14 novembre 1947, la division s'accentue au Comité Confédéral National (CCN) de la CGT entre la majorité et la minorité à propos du Plan Marshall et des mouvements de grève. La majorité, fidèle à Moscou, refuse le plan Marshall. 



 le 17 novembre,La grève s'étend aux mineurs, 10 000 mineurs arrêtent le travail en protestation contre la révocation de Léon Delfosse, président communiste des Charbonnages du bassin houiller du Nord. Le lendemain, ils sont plus de 80 000-130 000 en grève, rejoint par des métallos des aciéries qui distribuent des repas gratuits aux grévistes.




 À Vincennes éclatent des bagarres lorsque la police charge pour faire évacuer les travailleurs de Joliot (en grève depuis 21 jours) réfugiés dans l'usine Nicole voisine : trois blessés sont hospitalisés et plusieurs usines de Montreuil s'arrêtent en signe de protestation.




Le 19 novembre : Citroën et Renault débrayent ainsi que des travailleurs d'Arles, Port-de-Bouc, La Ciotat et des mineurs de l'Aveyron. 

Des blindés sont envoyés sur Arras. D'autres investissent Citroën ou s'embusquent devant les usines Renault. Des bagarres éclatent et des armes (gardées par d'anciens FTP ou FFI) apparaissent dans certaines usines.  Pour favoriser un « retour à la normale » Ramadier démissionne .


19 novembre : chute du deuxième gouvernement Ramadier, qui ne dispose plus que d’une faible majorité.






6/ LA FRANCE PARALYSEE PAR LES GREVES.LE NOUVEAU GOUVERNEMENT FAIT APPEL A L'ARMEE



Le 21 novembre, on tend vers la grève générale avec l'ordre donné par la CGT, d'arrêt total dans la métallurgie
. la grève s'étend à l'Éducation nationale, au BTP, aux métallos, aux dockers, et à l'ensemble de la fonction publique. 
Le cap du million de grévistes est atteint.



24 novembre : début du premier gouvernement Schuman président du Conseil jusqu'au 19 juillet 1948. C'est un gouvernement de « Troisième Force » regroupant la SFIO (socialistes), le MRP (chrétiens-démocrates) et les radicaux.







 le 27 novembre à Lyon, des bagarres éclatent. La police charge un cortège et fait trois blessés graves. 

Le 28 novembre on dénombre 1 500000 grévistes et un « Comité National de Grève » remplace le «Comité Central de Grève ». « 
 il entraîne la création ou le renforcement de piquets de grève occupant !es lieux de travail et prêts à les défendre militairement.




Le 29 novembre, 30 000 grévistes, mineurs, cheminots ou ouvriers du textile, manifestent à Saint-Étienne. Armés de barres de fer, ils affrontent les Compagnies républicaines de sécurité (CRS) 




nouvellement créés par le ministre de l’Intérieur, Jules Moch (SFIO), qui fait aussi appel à l'armée et au 11e régiment parachutiste de choc (bras armé du SDECE) pour briser les grèves



. Dans le Nord, les militaires assurent néanmoins qu'ils n'interviendront qu'en cas de violence, s'abstenant si les mineurs se limitent à cesser le travail.



À Saint-Étienne, les manifestants prennent l'avantage. Ils montent sur trois automitrailleuses militaires - les officiers ont refusé de faire tirer sur eux -, subtilisent les armes des soldats (elles seront rendues discrètement après-coup) et obligent les gendarmes à évacuer la gare. On compte 100 blessés.



Chez les mineurs, on compte 100 révocations, 1 000 suspensions et 500 déplacements forcés de « gueules noires » d'un puits à un autre.

Dans l'Aude 20 000 ouvriers agricoles cessent le travail. 

29 novembre 1947 :  Échec des négociations entre la CGT et le ministre du Travail.







7/ LA FRANCE AU BORD DE L'INSURRECTION.


PREMIERS MORTS  ET CONDAMNATIONS PENALES POUR LES GREVISTES.


Le 1er décembre on compte 1 900 000 grévistes.




1er décembre 1947 le gouvernement frappe un grand coup en votant une série de lois de défense républicaine dont le rappel de 80 000 hommes mis immédiatement à la disposition du ministère de l'intérieur. Des peines très lourdes sont prévues pour les grévistes.









 2 décembre : À Saint-Étienne les travailleurs/euses réunis à la Bourse du Travail  sont violemment chargés par les gardes mobiles. Gaz et matraques font un moment reculer les grévistes qui se ressaisissent et contre-attaquent à coups de boulons et de barres de fer. Les gardes mobiles sont repoussés et encerclés. Le préfet fait appel à la troupe pour dégager les mobiles, mais les soldats fraternisent avec les ouvriers.



 Plusieurs automitrailleuses surmontées de drapeaux rouges marchent contre les gardes mobiles qui préfèrent parlementer. Le préfet reçoit une délégation syndicale et après des promesses renvoie les troupes mutinées dans leurs quartiers. À Châteauroux et en Avignon la troupe envoyée pour reprendre la gare aux grévistes fraternise et défile dans les deux villes en chantant « l'Internationale » et « le Chant du 17 éme.





Dans la nuit du 2 au 3 décembre 1947, un sabotage attribué par le gouvernement aux militants de la fédération du Pas-de-Calais de la CGT  provoque le déraillement d'un train, près d'Arras, à 3 heures du matin, qui fait 16 morts et 50 blessés.
Durant cette période, il n’y eut pas moins de 106 condamnations pénales pour sabotage.



À Paris comme en province plusieurs usines sont évacuées par la force et !es affrontements se multiplient. À Nice, Brest, Grenoble, Limoges, la gare, la poste centrale ou les usines à gaz changent plusieurs fois de mains. À Toulouse les grévistes de l'ONIA repoussent la police.

 Dans la Région Parisienne et dans « le pays noir » les armes apparaissent de plus en plus nombreuses dans les usines et les puits. Des piquets de grève volants circulent en camion dans les points chauds, des liaisons sont organisées par motos.

 Le 4 décembre, après une journée d'affrontement, le pays minier reste aux mains des grévistes qui établissent même des contrôles routiers autour de Noeuds-les-Mines, Bruay, etc.




 À Boulogne-Billancourt des grévistes chassés de l'usine Salmson contre-attaquent avec un tracteur d'aviation en défonçant les murs pour y ouvrir des brèches. Les gardes mobiles sont délogés et les ateliers repris. 




À Béziers 40 000 grévistes prennent d'assaut l'Hôtel-de-Ville et l'occupent malgré les grenades. Marseille ressemble à une ville assiégée. Dans certains quartiers des barricades permanentes et des chicanes interdisent la circulation. La police attaque violemment les dépôts de tramways et les usines Rocca-Tassy-Deroux.



   le 4 décembre,Lors des grandes grèves  à Valence (Drôme),
. À Valence au cours d'une bagarre autour de la gare la police tire à balles à plusieurs reprises.
le cheminot Penel (père de trois enfants), 
l'ouvrier du parc d'outillage Chaléat (père de trois enfants), sont abattus par les balles des 






C.R.S qui s'opposaient à l’occupation de la gare par les grévistes.
 L'ouvrier du bâtiment Justet (père de trois enfants), blessé par balles, décèdera peu après.
Le gouvernement procède à plus de 4000 arrestations de militants dans tout le pays. 



Les condamnations à de fortes peines de prison se succèdent sans venir à bout du mouvement bien que les éléments les plus modérés se montrent de plus en  plus hostiles à la grève. 

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4 décembre : au terme de débats d’une extrême violence, l’Assemblée nationale vote une loi sur la « défense de la République et de la liberté du travail »






Le gouvernement mobilise toutes les forces de l’ordre, rappelle les réservistes et le contingent de la classe 1943, et fait voter, après 6 jours débats ininterrompus, 

 des mesures de « défense républicaines » pour garantir « la liberté du travail » mais qui restreignent les droits des grévistes,




Le 8 décembre plus de 10 000 soldats avec tanks et automitrailleuses investissent « le pays noir » (le Pas-de-Calais) tandis que la police tente sans succès deux assauts contre les usines à gaz de Paris et que des bagarres éclatent à Briey (mines de fer).




 le 8 décembre :À Marseille, l'ouvrier Bettini, 23 ans, ancien déporté à Dachau, est abattu par balles par un policier devant son piquet de grève à l'Estaque à Marseille.



8/ MARTHE ROBIN ET LE MIRACLE DES APPARITIONS DE L'ILE BOUCHARD.


.Le 8 décembre au matin, au moment où la situation est la plus difficile et au moment où tout le monde pense que la France ne peut éviter la guerre civile,le père Finet monte chez Marthe Robin et il lui dit :
 « La France est fichue, nous allons avoir la guerre civile ».



 Mais Marthe lui répond : 
« Non, mon père, la Vierge Marie va sauver la France à la prière des petits enfants »




.
8 décembre - 15 décembre : Apparitions de la Vierge Marie à l'Ile Bouchard demandant de « prier pour la France à 4 reprises."










Lundi 8 décembre 1947 :
2) 13h50. 2ème apparition
La Belle Dame parle: 

- Dites aux petits enfants de prier pour la France... (courte pause), car elle en a grand besoin. 

Mardi 9 décembre :
4) 13h.4ème apparition
Puis la Sainte Vierge fait sur elle-même le signe de la croix avec une impressionnante lenteur. 
- Je vais vous dire un secret que vous pourrez redire dans trois jours: priez pour la France qui, ces jours-ci, est en grand danger. 

Mercredi 10 décembre :
6) 13h.6ème apparition
Jacqueline: 
- Madame, voulez-vous bien faire un miracle pour que tout le monde croie?

- Je ne suis pas venue ici pour faire des miracles mais pour vous demander de prier pour la France. Mais demain vous y verrez clair et vous ne porterez plus de lunettes. 

Vendredi 12 décembre :
8) 13h.8ème apparition
Oh! Madame, voulez-vous guérir une personne très pieuse? 

- Je ne suis pas venue ici pour faire des miracles mais pour que vous priiez pour la France. 

 sources 

Apparitions de la Vierge Marie à l'Ile-Bouchard (France) 




http://jesusmarie.free.fr/apparitions_ile_bouchard.html

9/ LE TOURNANT : LA CGT ORDONNE LA REPRISE DU TRAVAIL.


9 décembre : le Comité central de grève constitué par les fédérations CGT ordonne la reprise du travail.

Le général Maurice Catoire écrit dans son journal : « A 20 heures (ce mardi 9 décembre 1947), la radio nous annonce la capitulation du Comité National de Grève et l’ordre donné à tous, dans la France entière, de reprendre le travail normal. ». Benoît Frachon, secrétaire général de la C.G.T., avait eu assez d’influence pour convaincre ses camarades d’arrêter brusquement le conflit.


A L’Ile Bouchard, le 14 décembre 1947, pendant le dernier chant du "Je vous salue Marie", que termine l’invocation "Ô Marie conçue sans péché, priez, priez pour la France", un rayon de soleil, per­çant un ciel nuageux très bas, a pénétré par une ver­rière,

19 décembre : scission au sein de la CGT entre une majorité proche du PCF et conduite par Benoît Frachon et une minorité réformiste conduite par Léon Jouhaux. 




Encouragés et aidés financièrement par les syndicats américains, les minoritaires fondent la CGT-Force Ouvrière. C'est l'irruption de la guerre froide dans le monde syndical.


19 décembre Création de FO :Les syndicalistes fondateurs de la tendance Force ouvrière au sein de la CGT décident de quitter la confédération au nom de l'indépendance syndicale. Léon Jouhaux, Robert Bothereau, Albert Bouzanquet, Georges Delamarre et Pierre Neumeyer remettent leur démission en dénonçant la trop étroite dépendance de la CGT avec le parti communiste. 


La nouvelle confédération prend le nom de l'hebdomadaire crée pour la CGT en 1945, Force Ouvrière. soit « CGT-Force Ouvrière » (FO).
 Les dirigeants de F.O désirent préserver leur neutralité vis à vis du gouvernement, du patronat et surtout du parti communiste. 



1948
12 avril : fondation de la CGT-FO (Confédération générale du travail - Force ouvrière) par les partisans de Léon Jouhaux après la scission de décembre 1947.
 FO tient son congrès constitutif en avril 1948 emportant environ 300 000 adhérents




En avril 1948, nouvelle vague de grèves en France.

19 juillet : les socialistes provoquent la démission du cabinet Schuman auquel ils sont opposés à propos de la laïcité et de l’Indochine.



Septembre-novembre 1948 : vague de grèves violentes.

4 octobre : grève des mineurs organisée par la CGT.




11 octobre : le gouvernement rappelle 60 000 réservistes de l'armée pour faire face à la grève des mineurs.




16 octobre : les équipes de sécurité ayant été supprimées dans les mines, le gouvernement fait occuper les puits. S’ensuivent des affrontements très violents avec les grévistes, à Saint-Étienne, Carmaux, Montceau-les-Mines puis Alès à la fin du mois.




29 novembre : la CGT appelle à la reprise du travail, après plus d’un mois d’affrontements qui auront fait deux morts.


sources

https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9d%C3%A9ration_g%C3%A9n%C3%A9rale_du_travail

https://fr.wikipedia.org/wiki/1947_en_France

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ves_de_1947_en_France


http://www.linternaute.com/histoire/annee/1947/a/1/1/index.shtml

http://www.alternativelibertaire.org/?Avril-1947-La-greve-Renault

http://books.openedition.org/igpde/2704?lang=fr

http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article134

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:QNTTYnscGxsJ:ablogm.com/cats/download/Les_grves_de_1947.pdf+&cd=2&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com/article-l-automne-rouge-de-1947-quatre-honnetes-travailleurs-abattus-par-les-forces-de-repression-creees-par-le-ministre-socialiste-jules-mo

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:QNTTYnscGxsJ:ablogm.com/cats/download/Les_grves_de_1947.pdf+&cd=2&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

http://museedelapresse.com/tag/humanite-l/page/339/

http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article134

http://www.alternativelibertaire.org/?Avril-1947-La-greve-Renault

http://www.alternativelibertaire.org/?Avril-1947-La-greve-Renault
http://www.riotinto.fr/interview/greves-1947

http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu01014/deraillement-d-un-train-a-arras-suite-au-mouvement-de-contestation-de-l-automne-1947.html

http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu00016/la-greve-des-usines-renault.html

http://fresques.ina.fr/memoires-de-mines/fiche-media/Mineur00130/greves-des-mineurs-a-valenciennes-intervention-de-l-armee.html

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